Le Seigneur est proche
Selon toute vraisemblance, le récit de Job est l’un des plus anciens de la Bible. L’histoire de ce patriarche se déroule avant que Dieu n’ait appelé Israël à être son peuple élu sur la terre et ne lui ait donné la Loi. Et probablement même avant qu’il n’ait appelé Abraham à quitter l’idolâtrie d’Ur des Chaldéens (Genèse 12. 1 ; Josué 24. 2). Nous voyons que Dieu est alors simplement en relation directe et individuelle avec des personnes. C’est ce qu’exprime Pierre, après sa vision, quand il va dans la maison de Corneille : “En vérité, je comprends que Dieu ne fait pas de considération de personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable” (Actes 10. 34-35).
L’histoire de Job est un exemple frappant de la façon dont Dieu agit en bien dans la vie des siens contre tout le mal que Satan, dans sa méchanceté, veut leur faire. C’est une illustration de ce que dit Paul : “Nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein” (Romains 8. 28). Cherchons à ressembler à Job qui a tout pris de la main de Dieu, même ce qui lui a causé d’énormes souffrances. Il a pu dire : “L’Éternel a donné, et l’Éternel a pris ; que le nom de l’Éternel soit béni !” (Job 1. 21), et : “Nous avons reçu le bien aussi de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal ?” (2. 10).
Ignorant les discussions qui avaient lieu à son sujet entre Satan et Dieu, Job ne pouvait pas comprendre le but de toutes ces calamités. Mais, dans toutes ses luttes, il continue à faire confiance à Dieu. Il va même jusqu’à dire : “Voici, qu’il me tue, j’espérerai en lui” (Job 13. 15). Imitons une telle attitude de foi et de confiance !