Le Seigneur est proche
Ce passage nous montre le prix qu’a Jésus pour ceux qui l’aiment. Et quelle différence avec ceux qui ne le connaissent pas ! Les premiers, qui l’aiment et l’honorent, voient “ses joues comme des parterres d’aromates” – expression que l’épouse emploie ici au sujet de son bien-aimé. Les autres, aveuglés par Satan, le haïssent et le méprisent. Ils disent : “Son apparence n’a rien qui nous le fasse désirer” (Ésaïe 53. 2). Seuls les croyants, ceux qui sont sauvés, peuvent dire : “Tu es plus beau que les fils des hommes” (Psaume 45. 3). Pour nous qui le connaissons et qui avons mis notre confiance en lui, il est plus précieux que tout (1 Pierre 2. 6-7) !
Ce cantique dit aussi que les joues du bien-aimé sont comme des “corbeilles de fleurs parfumées”. Ce détail prouve que l’épouse a passé beaucoup de temps avec son bien-aimé, elle le connaît bien ! Soyons comme elle qui n’a que son bien-aimé en tête.
Il est ensuite question des lèvres du bien-aimé. Elles sont comparées à des lis ; leur couleur blanche parle de pureté. Ses paroles sont à la fois pleines de grâce et de vérité. Méditons-les chaque jour. Ceux qui l’ont écouté lorsqu’il était sur la terre en ont reçu d’immenses bénédictions !
Près du puits de Sichar, Jésus offre à une Samaritaine “l’eau vive” qui permet de n’avoir “plus soif, à jamais” (Jean 4. 10-14). À la veuve de Naïn, il dit : “Ne pleure pas”, et il redonne la vie à son fils unique (Luc 7. 11-15). Aux disciples, il déclare : “Je vous laisse la paix” (Jean 14. 27). Sur la croix, il prie son Père pour ceux qui le crucifiaient : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23. 34). Il s’adresse au brigand repentant, crucifié à côté de lui : “En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis” (Luc 23. 43). Chacun de nous peut entendre ces paroles : “Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos” (Matthieu 11. 28). Jamais personne n’a parlé comme notre Seigneur Jésus (voir Jean 7. 46) !