Le Seigneur est proche
Sur sa robe bleue, le souverain sacrificateur portait l’éphod, qui était une sorte de tablier brodé. Sur cet éphod était placé le pectoral de jugement, un carré de tissu, double, dans lequel étaient placés les urim (lumières) et les thummim (perfections) – probablement des pierres précieuses. C’est par leur intermédiaire que l’Éternel faisait connaître ses pensées. Nous ne savons pas exactement comment, mais le souverain sacrificateur devait employer ces pierres pour recevoir une réponse de Dieu.
Lors d’une bataille contre les Philistins, le roi Saül désire consulter l’Éternel en s’approchant du souverain sacrificateur et de l’éphod ; mais finalement il y renonce (1 Samuel 14. 18-19). Lorsque plus tard, il interroge quand même Dieu sur l’issue de la bataille, la Bible nous dit : “Il ne lui répondit pas ce jour-là” (v. 37). Pourtant, comme le suggèrent les noms urim qui commence par la première lettre de l’alphabet hébreu, et thummim qui commence par la dernière, Dieu était en mesure de donner une réponse par leur intermédiaire au sacrificateur qu’il avait oint, quelle que soit la situation. Mais il fallait s’approcher avec foi !
Les urim et les thummim étaient liés au “jugement [la déclaration de ce qui est juste]”. Ces pierres se trouvaient sur le pectoral “de jugement”, sur le cœur du souverain sacrificateur, car ce jugement ne peut être détaché du cœur. Cela nous rappelle que “Dieu est lumière” (1 Jean 1. 5), qu’il maintient ce qui est juste, et aussi que “Dieu est amour” (1 Jean 4. 8, 16). Les urim et les thummim étaient portés “devant l’Éternel”, c’est-à-dire en présence du Dieu qui avait une relation spéciale avec le peuple qu’il avait racheté.