Le Seigneur est proche
Sous la Loi, Dieu avait demandé à son peuple Israël d’observer des jours de fête particuliers, lui indiquant comment, quand et avec quels sacrifices ces fêtes devaient être célébrées. Aujourd’hui, Dieu n’ordonne plus l’observation de tels rites. Lors des réunions à Jérusalem, en Actes 15, le Saint Esprit montre d’ailleurs clairement à Paul et Barnabas que la circoncision et la Loi ne devaient pas être imposées aux croyants. À l’heure actuelle, la seule fête que le Seigneur demande aux siens de célébrer est de prendre la Cène en mémoire de lui.
Pourtant, de nombreux croyants respectent encore un certain nombre de rites, différents selon leur culture et leur éducation. Les uns fêtent encore certaines célébrations juives ou respectent le sabbat, d’autres fêtent la naissance de Jésus à Noël (fête inaugurée par le pape Jules Ier vers 350, pour remplacer la fête païenne des Saturnales). Beaucoup le font par simple habitude, d’autres parce qu’ils sont persuadés de respecter en cela la volonté de Dieu. Chacun est persuadé d’avoir raison.
Dieu ne nous demande pas de juger nos frères et sœurs, et de les ramener dans ce que nous estimons être le droit chemin. Il nous demande simplement à chacun de savoir qui nous adorons : “Ce que les nations sacrifient, elles le sacrifient à des démons et non pas à Dieu ; or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons” (1 Corinthiens 10. 20). Si nos convictions sont différentes de celles de notre voisin, il est inutile de rentrer en conflit avec lui. S’il “fait attention au jour… à cause du Seigneur”, alors il est sans doute plus proche de la vérité que celui qui méprise son prochain parce qu’il ne vit pas sa foi de la même manière que lui. L’enseignement de la Bible est clair à ce sujet : “Toi, tu as de la foi ; aie-la pour toi-même devant Dieu… Tout ce qui n’est pas sur la base de la foi est péché” (Romains 14. 22-23). Cela signifie que chacun est responsable devant Dieu de ce qu’il fait, et non de ce que fait son frère.
“Ainsi donc,