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Le Seigneur est proche

Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin… Jésus, sachant que le Père lui a tout remis entre les mains, qu’il est venu de Dieu et s’en va à Dieu, se lève du souper et met de côté ses vêtements ; puis ayant pris un linge, il le serra autour de sa taille. Ensuite il verse de l’eau dans le bassin, et commence à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.
Jean 13. 1, 3-5
Le trône de Dieu et le lavage des pieds

Nous avons ici une remarquable présentation du service actuel de Christ envers “les siens” qui sont dans le monde. L’expression les siens a quelque chose de particulièrement précieux. Elle nous fait tellement ressentir ce qu’il y a dans le cœur de Christ. Il est si doux de penser qu’il peut porter ses regards sur des créatures aussi pauvres, aussi faibles et défaillantes que nous, et déclarer : ceux-ci sont à moi. Peu importe ce que les autres peuvent penser d’elles ; elles m’appartiennent et je dois les avoir dans un état digne du lieu d’où je suis venu et où je vais.

Cela est d’un grand prix pour nous, et très édifiant. Tout à fait conscient de sa gloire personnelle – il savait qu’il était venu de Dieu et qu’il s’en allait à Dieu –, Jésus pouvait s’abaisser et laver les pieds de ses disciples. Il n’y avait rien de plus élevé que le lieu d’où Jésus était venu, et il ne pouvait pas y en avoir ; il n’y avait rien, et il ne pouvait rien y avoir de plus bas que les pieds souillés de ses disciples ; mais – que son nom soit béni et loué à jamais ! – il remplit de sa Personne adorable et de son service merveilleux tous les points situés entre ces deux extrêmes. Il peut poser une main sur le trône de Dieu, et l’autre sur nos pieds, et être lui-même le lien divin et éternel entre les deux.

C.H. Mackintosh
Aide-moi à n’avoir confiance
Qu’en toi seul, mon Maître, mon Seigneur.
Tu connais toutes mes défaillances,
Mais je suis toujours dans ta faveur.
Et ton cœur si patient, si tendre,
Sait pourvoir aux besoins de ma foi ;
À toi seul j’ai appris à m’attendre ;
Je le sais : tu t’occupes de moi.

H.D. Loes

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