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Le Seigneur est proche

La pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; en effet, elle ne le peut même pas.
Romains 8. 7
Dépendre de Dieu – une nécessité de tout instant

Il est impossible de corriger la chair. Sans loi, elle est mauvaise, sous la loi elle est rebelle et insoumise. Introduisez la grâce, et la chair crache au visage de celui qui l’apporte. Dans un croyant où le Saint Esprit est présent, la chair convoite contre l’Esprit (voir Galates 5. 17). Même en Paul qui a été enlevé jusqu’au troisième ciel, elle voudra s’en vanter (voir 2 Corinthiens 12. 2, 7). Il est inutile d’attendre qu’elle se corrige.

Pour le chrétien, la chair est un ennemi intérieur particulièrement décourageant. Alors même que nous avons donné notre vie à Jésus, elle demeure en nous et nous pousse à pécher. Nous avons à la tenir dans la mort dans une vigilance de tous les instants. Heureusement, Dieu nous donne des ressources pour vaincre la chair : nous pouvons nous adresser à lui directement par la prière, pour lui demander son secours, et nous avons sa Parole, la Bible, pour nous diriger.

Mais pour faire taire notre chair, qui est constamment présente en nous, il ne suffit pas de lire et de prier occasionnellement. Si nous attendons d’être en difficulté pour utiliser ces ressources, nous risquons fort d’être vaincus. De même qu’aucun soldat ne part au combat sans avoir jamais utilisé une arme, nous ne pouvons pas, sans préparation, combattre Satan qui cherche à amorcer notre chair par la convoitise. La Bible nous encourage à rechercher la communion avec Dieu en lisant et en priant régulièrement, afin d’être prêts lorsque la tentation surviendra. “Priez sans cesse” (1 Thessaloniciens 5. 17). “Attache-toi à la lecture” (1 Timothée 4. 13).

Il arrive parfois que nous nous sentions trop mal ou trop indignes pour nous approcher de Dieu, lorsque notre conscience n’est pas en paix ou que nous l’avons oublié pendant un moment. Mais Dieu n’est jamais inaccessible. “Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner” (1 Jean 1. 9). Libérés de la préoccupation de nos péchés, nous pourrons alors vivre pleinement notre communion avec Dieu, en dépendant de lui à tout instant.

d’après J.N. Darby

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