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Le Seigneur est proche

Mon bien-aimé est blanc et vermeil… Ses yeux, comme des colombes près des ruisseaux d’eau, baignés dans le lait, bien enchâssés.
Cantique des cantiques 5. 10, 12
L’Époux et l’Épouse (5)

L’épouse continue à parler des qualités incomparables de son bien-aimé. Elle parle ici de ses yeux. Les yeux expriment les sentiments profonds d’une personne, sentiments d’amour et de compassion, de haine ou de colère. Il n’est pas possible de voir ce qui est dans les yeux d’une personne sans s’approcher d’abord d’elle. La bien-aimée avait passé suffisamment de temps à admirer le visage de son bien-aimé pour voir et connaître ce que ses yeux exprimaient.

Quelle perte pour nous si nous ne contemplons pas les beautés et les gloires de notre bien-aimé Seigneur et Sauveur ! La bien-aimée compare les yeux de celui qu’elle aime à “des colombes près des ruisseaux d’eau”. Quel tableau de paix et de pureté ! Les yeux du Seigneur Jésus regardaient les foules et il était “ému de compassion pour elles, parce que ces gens étaient las et dispersés, comme des brebis qui n’ont pas de berger” (Matthieu 9. 36).

L’épouse a commencé le portrait de son bien-aimé en parlant de sa blancheur, de sa pureté. La couleur blanche se retrouve ensuite dans sa description : “Ses yeux… baignés dans le lait”. Le Seigneur Jésus exhorte chacun d’entre nous par ces mots : “Soyez saints, car moi je suis saint” (1 Pierre 1. 16). La bien-aimée ajoute que ses yeux sont “bien enchâssés” ; cela peut évoquer pour nous le fait que Jésus regarde les siens toujours avec le même amour.

Quand nous lisons les quatre Évangiles, nous remarquons que l’Homme parfait, le Seigneur Jésus Christ, n’a jamais eu les yeux détournés par les tentations et les attraits de ce monde. Satan lui a offert les royaumes de cette terre et leurs gloires, mais Jésus lui a dit : “Va-t’en, Satan” (Matthieu 4. 10). Le Seigneur Jésus connaissait le but de sa venue sur la terre. Au moment du combat si douloureux de Gethsémané, il a dit : “La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ?” (Jean 18. 11). Ni les gloires de cette terre, ni les épreuves douloureuses n’ont pu l’ébranler. “Comme les jours de son élévation au ciel arrivaient à leur accomplissement, lui-même dressa sa face résolument pour aller à Jérusalem” (Luc 9. 51). Il savait ce qui l’attendait dans cette ville et pourtant, il avançait vers elle, les yeux fixés sur la volonté de son Dieu. Notre Bien-aimé a donné sa vie pour nous. Il est digne de tout notre amour !

A.M. Behnam

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