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Le Seigneur est proche

On lui fit donc là un souper.
Jean 12. 2
Pendant que le roi est à table, mon nard exhale son odeur.
Cantique des cantiques 1. 12
Être assis avec le Seigneur à sa table

Lorsque le Seigneur Jésus traversait cette terre, il a rarement été invité à prendre un repas. Pour une fois, dans cette maison de Béthanie, un souper est préparé pour Celui qui, lui-même, a préparé un festin pour le monde entier. Pour reprendre l’image du Cantique des cantiques, le roi est assis à sa table, et le nard de sa bien-aimée y exhale son parfum.

Marie avait été bénie de s’asseoir aux pieds du Maître pour écouter sa parole et apprendre ainsi de lui, mais ce n’est pas là qu’elle a répandu son parfum précieux (voir Luc 10. 38-42). C’était aussi une grâce particulière d’être aux pieds du Seigneur au jour de la tristesse, à la mort de Lazare, et d’être réconfortée en voyant Jésus pleurer avec elle ; mais aucun parfum n’a pu alors sortir du cœur brisé de Marie (voir Jean 11. 32-35).

Cependant, quand le Seigneur vient s’asseoir à sa table au milieu des siens, ce n’est plus pour les soutenir sur le chemin, les réconforter dans leurs peines, s’occuper de leurs faiblesses ou corriger leurs erreurs ; c’est désormais pour se reposer dans son amour, dans une sainte et intime communion avec les siens. Le moment convenable est alors venu pour briser le vase d’albâtre et en verser le précieux nard sur Celui qui occupe la place centrale. “Et la maison fut remplie de l’odeur du parfum” (Jean 12. 3). C’est la présence du Seigneur à sa table qui suscite l’adoration des siens. Seul un cœur libéré de ses peines, de ses exercices et de ses occupations, peut adorer dans Sa présence.

Apprendre aux pieds du Seigneur est une bonne chose, mais apprendre n’est pas adorer. Il est bienfaisant d’être consolé(e) par la sympathie de Jésus, mais ce n’est pas là qu’il est possible de l’adorer. Aussi, lorsque nous préparons un festin pour Christ – lorsque le Roi s’assoit à sa table –, ce n’est pas le moment de nous laisser instruire, ni de nous laisser encourager. À son souper, nous laissons derrière nous nos peines, notre ignorance, nos soucis quotidiens, car Lui seul occupe nos esprits et nos affections. Et lorsque le cœur est rempli de Christ (notre Bien-aimé), nous adorons – notre “nard” exhale son parfum.

H. Smith

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