La deuxième Épître de Jean est la seule de l’Écriture qui soit adressée à une femme (v. 1). Elle met l’accent sur la vérité de l’Écriture qui doit être maintenue avec soin et fidèlement ; les sœurs sont tout autant concernées que les frères par cette question.

À l’époque de l’apôtre Jean, de nombreux séducteurs circulaient partout. La cible principale de Satan était le foyer, et il visait donc particulièrement les femmes. Bien que l’apôtre ait l’intention de se rendre bientôt vers cette sœur pieuse, Dieu voulait qu’il lui écrive cette lettre sans tarder : elle devait en effet être protégée de la méchanceté et de la perfidie de ceux qui “ne demeurent pas dans la doctrine du Christ” (v. 9).

De tels séducteurs se multiplient aujourd’hui – “ceux qui ne reconnaissent pas Jésus Christ venant en chair” (v. 7). Sa divinité éternelle et son humanité, véritable et parfaite, sont des points fondamentaux. Si quelqu’un vient en prétendant détenir une vérité et une connaissance supérieures à celles qui sont révélées dans la Sainte Parole de Dieu au sujet de la personne de Christ, il “n’a pas Dieu” (v. 9). Ces séducteurs cherchent à entrer dans les maisons avec leurs doctrines subtiles et mortelles.

Non seulement la “dame élue” (v. 1) devait leur refuser l’entrée dans sa maison, mais elle ne devait même pas les saluer chaleureusement, car cela l’aurait associée à leurs mauvaises actions. Elle ne devait montrer aucun amour pour le mal ; l’amour ne se manifeste qu’avec la vérité. Prenons garde et ayons le mal en horreur (Romains 12. 9), nous en abstenant complètement (1 Thessaloniciens 5. 22). Manifestons un véritable dévouement au “Seigneur Jésus Christ, le Fils du Père, dans la vérité et dans l’amour” (2 Jean 3), “et l’amour, c’est que nous marchions selon ses commandements” (v. 6).