Le Seigneur est proche
Le Seigneur Jésus, le Fils éternel de Dieu, “s’est anéanti lui-même… étant fait à la ressemblance des hommes” (Philippiens 2. 7). Il a pris la place la plus basse. Il a été “obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix” (v. 8). Pensons à tout ce que le Seigneur a enduré de la part des hommes dans ces moments ! Qu’est-ce que cela a dû être pour lui lorsque Judas l’a trahi par un baiser, quand des soldats lui ont craché au visage et l’ont fouetté, quand il est devenu l’objet de leurs moqueries et de leur mépris…
Plus encore, qu’est-ce que cela a dû être pour lui de devoir “porter nos péchés” (1 Pierre 2. 24), d’être “fait péché pour nous” (2 Corinthiens 5. 21) et d’être ensuite jugé par un Dieu saint qui ne pouvait tolérer aucun péché ! Il était alors entouré par le monde montrant son visage à découvert ; il a subi ses moqueries et son mépris, et toutes les forces du mal se sont déversées sur lui. Écoutons-le dans les psaumes, cherchant de la consolation et n’en trouvant pas (Psaume 69. 21), s’écriant vers Dieu : “Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné… ?” (Psaume 22. 2). Dans ces moments mêmes, alors que, dans son obéissance à son Dieu, il souffrait de manière indicible, il l’a révélé dans toute sa perfection et l’a glorifié au plus haut point.
La justice de Dieu s’est manifestée lorsqu’il a frappé son Fils, le condamnant alors qu’il portait nos péchés. La sainteté de Dieu a été montrée lorsqu’il l’a abandonné. Et plus encore,