Dès que l’on demande à l’épouse qui est son bien-aimé, et en quoi il est plus qu’un autre bien-aimé, en quoi il est unique et incomparable, elle n’hésite pas un instant pour répondre. Elle est heureuse de dépeindre son bien-aimé (v. 10-16). Voilà comment elle le décrit.

La première chose qui le distingue, c’est qu’il est “blanc”. La Bible utilise le mot blanc comme symbole de pureté, par exemple dans ce verset d’Ésaïe : “Venez et discutons, dit l’Éternel : Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme l’écarlate, ils seront comme la laine” (1. 18). Notre Bien-aimé, le Seigneur Jésus Christ, est Celui dont parlent les séraphins quand ils s’interpellent en disant : “Saint, saint, saint, est l’Éternel des armées ; toute la terre est pleine de sa gloire !” (Ésaïe 6. 3 ; Jean 12. 41). Il est Celui qui “n’a pas connu le péché” (2 Corinthiens 5. 21), qui “n’a pas commis de péché” (1 Pierre 2. 22) et en qui “il n’y a pas de péché” (1 Jean 3. 5). Cela ne pourrait être dit de personne d’autre que de notre Bien-aimé.

L’épouse dépeint également son bien-aimé comme étant “vermeil”, ou rouge, la couleur du sang. Pour nous, Celui qui est blanc et qui est sans péché est le même que Celui “en qui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des fautes selon les richesses de sa grâce” (Éphésiens 1. 7). En contemplant ainsi les perfections de notre Sauveur, sa pureté et son dévouement jusqu’à la mort, nos cœurs ne seraient-ils pas remplis d’amour pour lui ?

L’époux est enfin décrit comme “un porte-bannière entre dix mille”, le premier, celui qui serait immédiatement reconnu parmi dix mille. Dix mille étant le nombre le plus élevé dans la langue hébraïque, il est donc présenté comme Celui qui est unique parmi tous les fils des hommes. Le Père a ouvert les cieux et a proclamé : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir” (Matthieu 17. 5). Oui, notre Seigneur est “blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille” !