Le Seigneur est proche
En déplaçant un piano très grand et très lourd, un homme a eu un pied écrasé par l’instrument ; la blessure du gros orteil était si sérieuse que les médecins ont conseillé l’amputation. L’homme a refusé et, au fil des mois, il a subi bien des opérations avec de nombreux points de suture ; il a souffert d’infections et connu des douleurs continues. Mais après un grand nombre de consultations médicales, de traitements et de médicaments, grâce au Seigneur, il a été guéri : l’orteil a pu être sauvé.
En entendant cette histoire, j’ai pensé aux versets de 1 Corinthiens 12 mentionnés ci-dessus et je me suis demandé : Mon attitude serait-elle la même envers un membre du corps de Christ, un frère ou une sœur dans le Seigneur qui aurait été écrasé d’une manière ou d’une autre ? Est-ce que j’investirais autant de temps, de dépenses et d’efforts pour voir mon frère guéri ou rétabli ?
Un jour, Caïn a demandé à Dieu : “Suis-je, moi, le gardien de mon frère ?” (Genèse 4. 9). La réponse, c’est : Oui, je le suis ! – Dans l’Épître aux Hébreux, il nous est dit : “Redressez les mains lassées et les genoux défaillants” (Hébreux 12. 12).
En Luc 10, le bon Samaritain prend des risques et investit de l’argent pour aider celui qui, victime des voleurs, gisait à moitié mort sur le bord de la route (v. 33-35). L’apôtre Paul a exhorté un compagnon à aider Évodie et Syntyche à se réconcilier, et il a supplié les deux sœurs d’avoir “la même pensée dans le Seigneur” (Philippiens 4. 2-3). À une autre occasion, Paul a écrit à Philémon pour le supplier de pardonner et d’accueillir Onésime, son esclave coupable ; l’apôtre demandait même que soit mis à sa charge tout ce qu’Onésime devait peut-être à son ancien maître (voir Philémon 8-21).
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