Le Seigneur est proche
Pourrions-nous dire comme le psalmiste : “Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur” ?
Quelle prière !
Et pourtant, nous savons bien que c’est nécessaire. Sans cette harmonie entre l’Esprit Saint et notre âme, nous vivrions une vie de foi artificielle et desséchée. Ce sont ces “voies de malheur” dont parle la suite du psaume. Nous pouvons être sincèrement persuadés de marcher avec Dieu, et pourtant le Seigneur a quelque chose à nous dire. Qui d’entre nous ne s’est jamais retourné pour dire : Seigneur, je me suis trompé ! J’ai cru en toute bonne foi que tu voulais que je fasse ceci, qu’en pensant cela j’étais dans ton chemin, que telle attitude, telle réponse était selon toi. Et je ne sentais même pas que ce n’était pas ce que tu voulais ! Je n’étais pas prêt(e) à t’écouter, et tu ne m’as pas fait de reproches, mais maintenant je t’entends.
Il faut donc laisser Dieu nous parler par son Esprit, quoi qu’il ait à dire. Cette disposition de cœur – “Sonde-moi !” – est une nécessité quotidienne sans laquelle nous risquerions de prendre nos pensées pour celles du Seigneur. Lisons donc sa Parole dans cet esprit d’honnêteté devant lui.
La fin du psaume est très encourageante : elle parle de la “voie éternelle”. Quand notre vie sur terre sera terminée, nous la regarderons. Et nous verrons “la voie éternelle” dans nos chemins : ici et là, le Seigneur nous aura doucement réorientés, et si nous l’avons écouté, il y aura les traces de nos pas dans sa voie éternelle.