Le Seigneur est proche
Deux choses ont poussé les filles de Jérusalem à poser cette question à l’épouse.
Tout d’abord, elles ont discerné sa beauté. Non seulement l’épouse est belle, mais elle est “la plus belle parmi les femmes”. En fait, sa beauté est unique. C’est une beauté spirituelle. C’est la beauté “d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu” (1 Pierre 3. 4). Elle est revêtue de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, d’esprit de pardon, et par-dessus tout cela, elle possède “l’amour, qui est le lien de la perfection” (voir Colossiens 3. 12-14). Les paroles de son bien-aimé habitent en elle richement (v. 16).
Nous devons comprendre que tous ces adjectifs dans le Cantique des cantiques ont une signification spirituelle, sinon ils n’auraient pas eu leur place dans la Parole de Dieu. Quelle femme aimerait voir d’autres femmes partager l’amour de son bien-aimé ? L’amour est jaloux, mais l’amour pour le Seigneur se réjouit d’en amener d’autres à l’aimer.
En deuxième lieu, les filles de Jérusalem ont vu son attachement au bien-aimé et elles l’ont entendue décrire sa beauté. Elle avait supplié les jeunes filles, si elles le voyaient, de lui dire qu’elle était “malade d’amour” (Cantique des cantiques 5. 8). Alors elles lui ont demandé : “Ton bien-aimé qu’est-il de plus qu’un autre bien-aimé, que tu nous adjures ainsi ?” (v. 9). Israël a eu de nombreux bien-aimés dans son histoire : Abraham, Salomon, Daniel… C’est pour cela que les jeunes filles lui demandent en quoi son bien-aimé est plus important que les autres. C’est alors pour elle l’occasion de parler de celui qui l’aime, elle, et de celui qu’elle aime, et dont l’amour l’inonde. Nous trouvons la belle description qu’elle en fait dans les derniers versets du chapitre 5.