Samson est allé prendre des chacals – chose étrange pour un Nazaréen. Cette bête impure erre dans la terre d’Israël, se nourrit de charogne, et cache les os de sa proie pour pouvoir s’en nourrir de nouveau à son prochain et putride repas. C’est une image frappante de notre “chair de péché” (Romains 8. 3) qui se complaît dans la corruption. Samson attrape ces 300 chacals, les attache queue contre queue, met une torche entre eux et les laisse détaler.

Samson ne se soucie pas de ce que font ces chacals, et nous ne lisons pas qu’il ait tué un seul Philistin en agissant ainsi. Il brûle des gerbes de blé, des vignes, des vergers d’oliviers, et tout cela dans le pays d’Israël ; il brûle ces plantations qui représentent des bénédictions spirituelles. Ces plantes du pays représentent la nourriture à laquelle le peuple de Dieu a droit. Pourquoi ne pas repousser les Philistins et profiter du blé, des olives et des vignes ? Pourquoi les brûler et laisser l’ennemi tranquille ?

Que de fois arrive-t-il que des querelles personnelles, une revendication personnelle, ou d’autres choses du même ordre, nous privent des bénédictions spirituelles qui étaient à notre disposition, et nous détournent de “notre lutte” contre Satan lui-même (voir Éphésiens 6. 12) !

N’avez-vous pas vu des “chacals” en liberté brûler tout ce qui, sur la surface du sol, aurait pu être de la nourriture pour l’âme ? L’apôtre Paul nous dit : “Si vous vous mordez et vous dévorez l’un l’autre, prenez garde que vous ne soyez détruits l’un par l’autre” (Galates 5. 15). C’est de cette manière que Samson a utilisé des chacals, et certes, aucune victoire n’a été accordée par Dieu. Gardons-nous de combattre en “lâchant des chacals” ! Gardons-nous d’essayer d’employer la chair les uns contre les autres.