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Le Seigneur est proche

Ton bien-aimé qu’est-il de plus qu’un autre bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes ? Ton bien-aimé qu’est-il de plus qu’un autre bien-aimé, que tu nous adjures ainsi ?
Cantique des cantiques 5. 9
L’Époux et l’Épouse (1)

Salomon a écrit les trois livres qui suivent les Psaumes. Dans le premier, les Proverbes, il emploie le titre de “l’Éternel” ; dans le deuxième, l’Ecclésiaste, il parle de “Dieu” ; mais dans le troisième, le Cantique des cantiques, il n’utilise que le pronom “il”. Pourtant, dans tous ces textes, Salomon parle de la même Personne, l’Éternel Dieu, Jéhovah, Élohim, qui est Jésus notre Seigneur. Le Cantique des cantiques s’ouvre sur la déclaration suivante : “Qu’il m’embrasse des baisers de sa bouche !” (1. 2). Ici, ni Jéhovah (l’Éternel) ni Élohim (Dieu) n’auraient été appropriés.

Les personnages principaux du Cantique des cantiques sont Lui (l’Époux), elle, (l’épouse), et les filles de Jérusalem. Ce sont les filles de Jérusalem qui posent la question dans le verset ci-dessus. Elles veulent savoir pourquoi l’épouse les adjure ainsi. Persécutée parce qu’elle était attachée à son bien-aimé, elle a voulu néanmoins rester avec lui ; elle a prouvé que la persécution n’affaiblissait pas son amour pour lui. Elle a été battue, blessée et humiliée (5. 7), mais elle n’a toujours que ce seul désir : être avec lui.

Un tel amour et une telle loyauté envers le Seigneur ne passeront jamais inaperçus. Les filles de Jérusalem étaient intriguées, premièrement par la beauté singulière de l’épouse, car elle n’était pas seulement belle, elle était aussi “la plus belle parmi les femmes”. Une beauté qui va au-delà de la beauté physique : “La grâce est trompeuse, et la beauté est vanité ; la femme qui craint l’Éternel, c’est elle qui sera couverte de louanges”, disait aussi Salomon (Proverbes 31. 30).

Deuxièmement, elles ont été impressionnées par l’admiration notoire que l’épouse portait à son bien-aimé. Qu’est-ce que les gens remarquent chez nous ? L’attachement aux richesses, ou la décision de souffrir pour l’amour du Christ ? La communion avec notre Seigneur Jésus Christ vaut-elle la peine de considérer “toutes choses comme une perte” (voir Philippiens 3. 8) ? Que notre vie soit vécue de telle manière que les autres ne soient animés que d’un seul désir : connaître notre Seigneur bien-aimé !

(à suivre)

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