Le “destructeur” allait passer par le pays d’Égypte pour tuer les premiers-nés de chaque maison. Il était le représentant de l’Éternel, un être angélique qui avait le pouvoir de détruire par la mort. C’est pourquoi ce “destructeur” est parfois appelé “l’ange de la mort”. Cet ange destructeur passait par-dessus les maisons d’Égypte marquées par le sang. Ce sang indiquait que quelqu’un était déjà mort dans cette maison, il passait donc au-dessus d’elle sans infliger de jugement. Cependant, aucune personne n’était morte, excepté un agneau ! Un “mâle âgé d’un an” (Exode 12. 5).

Dans chaque maison israélite, le premier-né était en sécurité, quels que soient son état ou ses sentiments. Pensez à deux maisons israélites différentes cette nuit-là en Égypte. Dans l’une d’elles, le fils aîné a peur de mourir au passage de l’ange : L’ange verra-t-il le sang ? ou mes parents ont-ils appliqué le sang correctement, en quantité suffisante ? – Dans une autre maison, au contraire, le fils aîné a la certitude que l’ange verra le sang et passera par-dessus sa maison. À la lumière du matin, les deux garçons sont bien vivants.

Le destructeur ne s’est pas arrêté à l’état de cœur de ces deux garçons cette nuit-là, l’un vivant dans la peur et le tremblement, l’autre étant confiant et heureux. Il a vu une chose, et une seule : le sang. Notre salut n’est pas dû à notre état intérieur, mais bien plutôt au fait que Christ a fait la propitiation pour nos péchés. “Tous ceux qui croient sont justifiés… par la rédemption… dans le Christ Jésus… que Dieu a présenté pour propitiatoire, par la foi en son sang” (Romains 3. 24-25).

Pendant la nuit, les Hébreux qui habitaient dans ces maisons prenaient également un repas. Ils se nourrissaient d’un agneau rôti (Exode 12. 8). Cela leur donnait entre autres de l’énergie pour le voyage qui les attendait.

En ce jour du Seigneur, estimons toute la valeur du sang de l’Agneau versé pour nous, et nourrissons-nous de sa grâce afin d’être soutenus pour la semaine à venir.