Le Seigneur est proche
Naboth vivait à une sinistre époque en Israël. Le roi Achab s’était vendu pour faire le mal aux yeux de l’Éternel, et, pire encore, sa femme, Jézabel, l’encourageait dans sa mauvaise voie. Il y avait eu un réveil de courte durée lorsque le prophète Élie avait mis à mort 850 faux prophètes sur le mont Carmel, et que tout le peuple avait crié : “L’Éternel, c’est lui qui est Dieu !” (1 Rois 18. 39). Mais la Parole de Dieu ne donne aucune preuve que la vie du peuple, après cette étonnante confession, ait été réellement bouleversée. Le peuple est retombé rapidement dans son indifférence égoïste et dans l’immoralité, suivant le mauvais exemple de ceux qui le gouvernaient.
Mais alors, dans une telle époque, Naboth a hautement estimé son héritage ! Quelle précieuse pensée, et combien elle est stimulante : au milieu de l’idolâtrie et de l’infidélité générales, quelqu’un appréciait ce qui avait été donné par Dieu et ne voulait pas le laisser s’échapper, même à la demande du roi ! Cette fidélité a coûté à Naboth sa réputation, et même sa vie. Mais l’histoire de cet homme pieux ne se termine pas sur sa lapidation cruelle et inique. Ne pouvons-nous pas le trouver parmi les héros de la foi, tous ceux qui ont subi les épreuves, les moqueries et qui ont été lapidés (Hébreux 11. 36-37) ? Et ne sera-t-il pas encore compté parmi ceux dont l’Éternel des armées a dit : “Ils seront à moi, mon trésor particulier” (Malachie 3. 17) ?