En contraste avec Israël rebelle qui a rejeté son Messie, les bien-aimés enfants de Dieu sont aujourd’hui considérés comme “une race élue”. Ils sont ceux qu’il a lui-même choisis et qui ont été “préconnus… appelés” (Romains 8. 29-30) avant la fondation du monde, selon son élection. C’est une vérité merveilleuse, bien plus élevée que l’élection qui concernait Israël, le peuple terrestre choisi par Dieu.

Le “sacerdoce royal” est la contrepartie du “saint sacerdoce” que nous trouvons au verset 5 : “vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés en une maison spirituelle – un saint sacerdoce – pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ”. Un “saint sacerdoce” est tourné vers Dieu et un “sacerdoce royal” vers les hommes. Le caractère royal consiste à porter le témoignage de Dieu envers le monde – une dignité qui n’est conférée qu’aux pécheurs sauvés par grâce.

“Une nation sainte” est en contraste avec Israël dans la chair, Israël dans sa désobéissance. Cette expression parle d’une sanctification, qui est vitale pour la gloire de Dieu, d’une mise à part pour Dieu lui-même.

“Un peuple acquis” indique que nous avons été élus pour lui-même, comme des esclaves plutôt que comme des serviteurs à gages, tels que les Juifs sous la Loi se considéraient eux-mêmes. Nous sommes entièrement la propriété de notre Maître.

Il y a évidemment une conséquence à cette bénédiction incontestable et donnée pour l’éternité. Et cette conséquence est actuelle : nous, croyants, nous pouvons annoncer “les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière”. Il ne s’agit pas seulement de parler de ses vertus, mais de les manifester. La vie entière des croyants et leur caractère sont engagés dans ce témoignage. Sa merveilleuse lumière doit briller dans toute leur vie. Les termes “nation” et “peuple” montrent que ce sacerdoce royal du témoignage, est, comme le saint sacerdoce de l’adoration, non seulement une responsabilité individuelle, mais aussi une responsabilité collective dans la vie de l’assemblée.