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Le Seigneur est proche

Vends-moi aujourd’hui ton droit d’aînesse.
Genèse 25. 31
Tous ceux-là sont les douze tribus d’Israël, et c’est là ce que leur père leur dit en les bénissant : il les bénit, chacun selon sa bénédiction.
Genèse 49. 28
Premières et dernières paroles de Jacob

Au retour de la chasse et en arrivant au campement familial, Ésaü constate que son jeune frère a préparé le dîner. Il demande à Jacob : Donne-moi un peu de cette nourriture, je te prie… car je suis fatigué. – Il reçoit alors une réponse lapidaire : “Vends-moi aujourd’hui ton droit d’aînesse” (premier verset du jour). Ce sont les premiers mots de Jacob dans l’Écriture et il semble qu’il les avait en tête depuis un certain temps, attendant le bon moment pour profiter du comportement impulsif de son frère. Ce moment est arrivé, et Ésaü vend son droit d’aînesse pour un simple repas, avec des conséquences terribles (voir Hébreux 12. 16-17) – sérieux avertissement pour tous ceux qui ont le privilège de connaître l’évangile, mais n’y accordent aucune valeur.

Ésaü, “un homme des champs”, et Jacob, “un homme simple qui habitait les tentes” (Genèse 25. 27), étaient aussi différents que le jour et la nuit. Mais Jacob a manqué de tout amour fraternel en traitant son frère comme il l’a fait. Plus tard, il s’est approprié la bénédiction réservée à Ésaü en trompant son père (Genèse 27). Puis il a passé de nombreuses années à poursuivre ses propres intérêts, sans jamais sembler être vraiment heureux. Gardons-nous de telles attitudes en tant que croyants, mais cherchons plutôt à servir Dieu “d’une manière qui lui soit agréable” (Hébreux 12. 28), et à nous servir l’un l’autre “par amour” (Galates 5. 13).

Finalement, Dieu a dû toucher Jacob dans son corps d’une manière qui lui a rappelé, pour le reste de sa vie, sa faiblesse et son besoin de dépendre de Lui (Genèse 32. 25-33). Plus tard, en Égypte, devant le Pharaon, Jacob a confessé ses défaillances : “Les jours des années de ma vie ont été courts et mauvais” (47. 9). Il a mieux employé les 17 dernières années de sa vie qu’il termine en adorant Dieu (Hébreux 11. 21) ; on le voit aussi bénir le Pharaon (Genèse 47. 10), Joseph et ses fils (48. 8-22), et tous ses autres fils (49. 1-28). Comme le montrent ses dernières paroles dans le deuxième verset du jour, il a non seulement béni ses propres fils, mais aussi les tribus auxquelles ils donneront naissance. Quelle différence entre ses premières paroles remplies d’égoïsme et les dernières qui étaient, selon la pensée de Dieu, pour la bénédiction de sa descendance !

d’après S. Attwood

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