Le roi David avait un projet : il voulait construire un temple pour l’Éternel. Voilà une initiative qui paraît on ne peut plus respectable ! Et pourtant, Dieu lui révèle que ce n’est pas ce qu’il attend de lui. Ce n’était pas à David de construire ce temple, mais à son fils, Salomon.

La réaction du roi à cette annonce est particulièrement belle. Il aurait pu se tourmenter, être vexé, se demander : Pourquoi pas moi ? – ou se rebeller… Mais il ne fait rien de tout cela. Il “s’assoit devant l’Éternel”. Cette position est à la fois un signe de soumission à sa volonté et de repos complet. David était en paix avec les commandements de Dieu. L’Éternel lui imposait le repos et il était prêt à l’accepter, même si sa propre volonté lui avait dicté autre chose.

Ensuite vient l’exclamation : “Qui suis-je, Seigneur Éternel !”. David s’oublie complètement. Il accepte sa condition de créature de Dieu, se met en retrait, et s’applique ensuite à souligner la grandeur et la bonté des plans de Dieu pour lui. Son empressement à servir est alors remplacé par l’adoration.

Souvenons-nous que les pensées de Dieu ne sont pas les nôtres. Il attache beaucoup d’importance à notre adoration, peut-être même plus qu’à notre travail ! En effet, seul le véritable adorateur peut être un bon serviteur. Être pleins d’entrain est une bonne chose, et Dieu aime nous voir prêts à nous mettre à son service, mais il nous arrive parfois, comme à David, de vouloir nous mettre au travail trop tôt. Nous voulons servir à tout prix et oublions quelquefois de prendre le temps d’adorer Celui que nous servons. Sachons aussi, comme David, remettre nos plans à Dieu et accepter qu’il nous dise non lorsque c’est nécessaire. Prenons le temps de nous asseoir devant lui et de nous rappeler toutes les choses qu’il a faites pour nous. Lorsque le temps de notre travail éphémère sera terminé, une adoration éternelle commencera pour nous !