Le Seigneur est proche
Ce verset nous rappelle deux choses : le chrétien, tant qu’il est encore sur la terre, est sujet aux tentations, et donc susceptible de pécher, mais Dieu est prêt à pardonner à tous ceux qui l’aiment et qui se reconnaissent pécheurs.
Pour autant, nous ne pouvons pas déduire de cela que nous sommes libres de pécher. Nous sommes les objets de la grâce de Dieu, c’est vrai, et c’est un immense encouragement, mais il serait injuste d’en faire une excuse pour lui désobéir, sous prétexte qu’il pardonne de toute manière. Aussi le verset du jour est-il presque immédiatement suivi par celui-ci : “Mes enfants, je vous écris cela afin que vous ne péchiez pas” (1 Jean 2. 1).
La grâce que Dieu nous offre devrait nous inspirer la reconnaissance et l’amour. Nous devrions avoir envie de la faire connaître à tous ! Or le péché déshonore Dieu. Il est non seulement une désobéissance qui le peine, mais aussi un obstacle à notre témoignage pratique. Car le péché, même s’il est pardonné, a toujours des conséquences. David en a fait l’expérience en péchant contre Urie. Il avait l’assurance d’être pardonné par Dieu mais sa conduite était connue du peuple, et le prophète lui reproche tout de même d’avoir “donné occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer” (2 Samuel 12. 14). Dieu permettra des conséquences douloureuses dans sa vie personnelle et familiale, car “il ne donne pas sa gloire à un autre” (voir Ésaïe 42. 8).
De même, nos actes sont vus par le monde. Ils sont notre témoignage permanent, jusque dans les plus petits détails. Il est difficile d’être crédibles en proclamant un Dieu d’amour si nous médisons sans cesse de nos collègues, d’annoncer un Dieu juste si nous nous montrons nous-mêmes injustes, de parler d’un Dieu patient si nous nous emportons à la moindre contrariété. “Car c’est au fruit que se reconnaît l’arbre” (Matthieu 12. 33).