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Le Seigneur est proche

Mais pour nous, l’Éternel est notre Dieu, et nous ne l’avons pas abandonné… car nous nous acquittons de la charge que l’Éternel, notre Dieu, nous a confiée… Voici, nous avons avec nous, à notre tête, Dieu et ses sacrificateurs.
2 Chroniques 13. 10-12
Prétention ou humilité

Les paroles citées ci-dessus sont très impressionnantes, n’est-ce pas ? C’est un roi de Juda, Abija, qui les a prononcées, et pourtant il n’a pas toujours marché fidèlement. Son “cœur ne fut pas parfait avec l’Éternel, son Dieu” (1 Rois 15. 3). Il a dit ces paroles avant une grande bataille contre le royaume d’Israël, les dix tribus. Dans ce discours, beaucoup de choses sont vraies. Abija connaissait l’histoire d’Israël et les promesses de Dieu. Il ne se gênait pas pour souligner tout le mal qui se trouvait chez ses ennemis, les fils d’Israël. Il pouvait parler facilement de la place privilégiée donnée par Dieu à son peuple et raconter tout ce que lui-même et Juda faisaient de bien. Je suppose que nous pouvons l’excuser quand il déforme un peu les faits à propos de son père, Roboam (v. 7).

Le combat s’est engagé et Dieu a donné à Juda une victoire éclatante sur les armées d’Israël, pourtant beaucoup plus puissantes. Est-ce que les prétentions et le discours impressionnant d’Abija y étaient pour quelque chose ? En réalité, que s’est-il passé ? Le récit biblique résume la bataille de la manière suivante : “Les fils de Juda furent affermis car ils s’appuyaient sur l’Éternel, le Dieu de leurs pères” (2 Chroniques 13. 18). C’est la confiance de Juda en son Dieu qui est soulignée, et non le discours orgueilleux du roi !

Je suis toujours très gêné quand je lis l’histoire d’Abija. Il nous ressemble tellement. Il se sert de mots et d’expressions qui sont absolument justes. Il critique facilement les manquements des autres. Il insiste au contraire sur le fait que lui et son peuple ont gardé la vérité. L’assemblée à Laodicée avait les mêmes prétentions : “Je suis riche, je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien” (Apocalypse 3. 17). Mais l’important, c’est ce que Dieu pense ! Il nous parle aujourd’hui de la même manière qu’au temps d’Ésaïe : “C’est à celui-ci que je regarderai : à l’affligé, et à celui qui a l’esprit contrit et qui tremble à ma parole” (Ésaïe 66. 2). Il donne encore la victoire à ceux qui s’appuient sur lui.

G.W. Steidl

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