Le Seigneur est proche
La foi chrétienne repose sur trois piliers : l’incarnation, la crucifixion et la résurrection du Seigneur Jésus.
L’incarnation – le Fils de Dieu venu comme un homme semblable à nous, mais parfait – ne pouvait pas seule effacer nos péchés. La vie irréprochable de Jésus montrait encore davantage ce que nous étions. Mais, sans l’incarnation, il n’y aurait pas eu de sacrifice. Dieu le Fils, devenu homme pour pouvoir mourir, était en même temps Fils de Dieu et fils de Marie. Job soupirait après un médiateur, “un arbitre qui mettrait sa main sur nous deux”, à la fois sur Dieu et sur l’homme (Job 9. 33). Jésus est ce “médiateur” (1 Timothée 2. 5), Dieu et Homme en une seule Personne !
Lors de la naissance de Jésus, les anges ont loué Dieu et ont proclamé : “Sur la terre, paix… !” (Luc 2. 14). Le “Prince de paix” (Ésaïe 9. 5) était là, mais personne n’a voulu de lui. Il n’y avait pas de place pour lui, ni pour Marie. Peu de temps avant sa mort, il est entré dans Jérusalem et les disciples ont dit : “Paix dans le ciel” (Luc 19. 38) – pas sur la terre. Ce monde ne connaît pas la paix, mais le Seigneur dit aux siens : “Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix” (Jean 14. 27).
À la croix, l’amour de Dieu a brillé tout particulièrement. La question de nos péchés a été réglée. Dieu “n’a pas épargné son propre Fils, mais… l’a livré pour nous tous” (Romains 8. 32). Jésus est entré en vainqueur dans la mort. Rien, maintenant, “ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur” (Romains 8. 39) !
Jésus a été ressuscité “le troisième jour” (1 Corinthiens 15. 4). Le tombeau était vide ! Les anges ont dit aux femmes qui cherchaient le corps du Seigneur : “Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est pas ici, mais il est ressuscité” (Luc 24. 5-6).