Selon la loi de Moïse, les lépreux étaient impurs et devaient habiter seuls, en dehors du camp d’Israël. Quand on s’approchait d’eux, ils devaient crier : “Impur ! Impur !” (Lévitique 13. 45-46).

Dans le récit de Marc, le lépreux s’est approché de Jésus ; il s’est mis à genoux et l’a supplié de le guérir. Il lui a dit : “Si tu veux, tu peux me rendre net”. Jésus serait-il d’accord de guérir ce pauvre lépreux exclu de la société ? Sa lèpre, image du péché dans la Bible, le souillait et rendait impurs tous ceux qui le touchaient.

Manifestement, cet homme respectait les exigences de la Loi : il restait à une distance convenable de Jésus qui a dû “étendre sa main” pour le toucher. Le Saint Esprit, qui a inspiré les mots mêmes que “de saints hommes de Dieu” (2 Pierre 1. 21) ont utilisés pour écrire la Bible, se plaît à nous montrer le cœur de notre cher Sauveur.

Nous voyons d’abord l’amour et la grâce du Seigneur Jésus, “ému de compassion”. Ensuite, il étend sa main pour toucher le malade. Enfin, il prononce ces mots, pleins d’amour et de puissance : “Je veux, sois net”. Il y avait certainement très longtemps que ce pauvre homme n’avait pas senti le contact d’une main pleine d’amour !

La plupart des gens se seraient éloignés de lui, craignant de devenir impurs ou même lépreux. Il n’avait jamais rencontré une personne si pleine de compassion qui pouvait et voulait guérir un pauvre malheureux comme lui.

Quelle belle image du salut ! Rempli d’amour envers nous, pécheurs, le Seigneur Jésus est venu sur cette terre. Il connaissait parfaitement notre état misérable, notre état de péché. Il est venu nous trouver dans notre misère. Il a étendu ses mains vers nous ; à cause de nos péchés, elles ont été transpercées par des clous et attachées à la croix. Il peut et veut toujours sauver les pécheurs perdus qui se tournent vers lui aujourd’hui.