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Le Seigneur est proche

Moi, je rassemblerai le reste de mon troupeau… Et je susciterai sur eux des pasteurs qui les feront paître ; et ils n’auront plus peur, et ne seront pas effrayés, et il n’en manquera aucun, dit l’Éternel.
Jérémie 23. 3-4
Des bergers fidèles

Du temps de Jérémie, les chefs religieux étaient faciles à reconnaître. Dieu lui-même les appelle “les pasteurs qui font paître mon peuple” (Jérémie 23. 2). Ils étaient responsables de s’occuper du troupeau de Dieu et de le faire paître dans de bons pâturages. Tous ceux qui observaient le peuple d’Israël auraient pu probablement les identifier. Mais ces versets prouvent que ces bergers montraient le mauvais exemple. Normalement, ils devaient nourrir les âmes, c’était leur service, mais personne ne recevait de nourriture ! Le Seigneur dit qu’en réalité ils ne faisaient que disperser le troupeau. Les brebis allaient n’importe où. En fait, et c’était là le problème, ces faux bergers avaient chassé les brebis, refusant de s’occuper de leurs besoins (v. 2).

Dieu, en revanche, voulait rassembler ses brebis. Dans le contexte du passage de Jérémie, cette promesse se réalisera pendant le règne de 1 000 ans. Le Messie, le roi juste que Dieu établira, exercera la justice et donnera du repos à son peuple qui habitera en sécurité (v. 5-8). Dieu formera alors des bergers fidèles qui s’occuperont des brebis (v. 4). Celles-ci seront nourries et protégées, et “aucune ne manquera” – quelle expression touchante !

C’est aussi un message pour nous aujourd’hui. Quand les pasteurs exercent soigneusement leur service, au lieu de faire semblant, les brebis s’en rendent compte. Un don de docteur est certainement très utile pour nourrir le troupeau, mais enseigner sans donner en même temps des soins pastoraux a été, dans de nombreux cas, le fouet qui a chassé les brebis. Le verset du jour montre que des pasteurs fidèles nourrissent aussi les brebis, mais d’une manière différente : elles sont sans crainte, et ne sont pas effrayées. Leurs consciences et surtout leurs cœurs sont touchés. Elles reconnaissent qu’elles ont été enseignées et qu’elles ont été aimées.

Y a-t-il parmi nous des brebis égarées, des brebis manquantes ? Dans ce cas, où sont les bergers pour s’occuper d’elles ? Prions pour que Dieu suscite parmi nous des pasteurs en grand nombre !

S. Campbell

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