Le Seigneur est proche
Quand le roi Saül arrive à Naïoth, David quitte ce village et s’enfuit. Cependant, ayant toujours gardé l’espoir de reprendre sa place à la cour du roi, il revient demander l’avis de son ami Jonathan. “L’ami aime en tout temps, et un frère est né pour la détresse” (Proverbes 17. 17). Comment expliquer l’amour réciproque de David et de Jonathan ? Il y avait entre eux ce lien étroit : une même foi en Dieu. Tous les deux l’avaient montré en remportant, seuls, chacun, “une victoire de l’Éternel” sur les Philistins (voir 1 Samuel 14 et 17). C’est parce qu’ils ont en commun “une foi de pareil prix” (2 Pierre 1. 1) que les chrétiens se reconnaissent entre eux et s’aiment. Souvenons-nous-en lorsque nous choisissons nos amis.
David et Jonathan avaient vécu des jours heureux à la cour du roi Saül. Maintenant que l’épreuve est là, ils vont pouvoir s’appuyer l’un sur l’autre et s’encourager dans les difficultés. À plus forte raison en est-il ainsi dans nos relations avec l’Ami suprême ! Comment pourrions-nous connaître sa parfaite sympathie, si nous n’en avons jamais eu besoin (Hébreux 4. 15-16) ?
Apparemment, David n’est plus qu’un pauvre proscrit. Dieu lui avait pourtant promis la royauté ! À vue humaine, il ne semble pas tenir ses promesses. Cependant, la foi de Jonathan continue de voir en David celui qui doit certainement régner. Ses ennemis seront retranchés, y compris Saül, que Jonathan évite de nommer par respect envers le roi, son père.
Remarquons comment Jonathan parle de l’avenir avec une pleine certitude. Aujourd’hui les rachetés du Seigneur Jésus discernent par la foi ses gloires merveilleuses. Ils savent que leur Sauveur, aujourd’hui haï et rejeté par le monde et par son prince, paraîtra bientôt comme le Roi de gloire ; tous ses ennemis seront mis “pour marchepied de ses pieds” (Hébreux 1. 13). “À lui la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen” (Apocalypse 1. 6).