Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Jonathan dit : Voici, nous allons passer vers ces hommes et nous nous montrerons à eux. S’ils nous disent ainsi : Tenez-vous là jusqu’à ce que nous vous rejoignions, alors nous nous tiendrons à notre place, et nous ne monterons pas vers eux ; mais s’ils disent ainsi : Montez vers nous, alors nous monterons, car l’Éternel les aura livrés en notre main ; ce sera pour nous le signe.
1 Samuel 14. 8-10
La hardiesse de la foi

Les Philistins avaient envahi Israël avec 30 000 chars, 6 000 cavaliers et une très grande armée. Saül n’avait pas écouté la parole de Dieu et avait offert un sacrifice, ce qu’il ne devait pas faire. Il n’avait que 600 hommes avec lui et s’abritait sous un grenadier. Saül et Jonathan seuls avaient une épée et une lance, car les Philistins s’étaient réservé la fabrication des armes et des outils en fer. Le peuple avait peur et se cachait. Quel tableau désespéré !

Jonathan, le fils aîné du roi, est parti discrètement avec son porteur d’armes. Quittant les soldats découragés, il se dirige vers l’armée des Philistins. Il dit à celui qui est avec lui : “Peut-être que l’Éternel agira pour nous, car rien n’empêche l’Éternel de sauver, avec beaucoup ou avec peu de gens” (1 Samuel 14. 6). Son serviteur est tout à fait d’accord. Les Philistins se trouvent au sommet d’un grand rocher. Jonathan propose d’aller à eux et de se montrer. Ce que diront les Philistins en les voyant arriver déterminera le lieu du combat. Les deux hommes courageux comptent uniquement sur Dieu pour leur montrer comment et où ils auront à affronter l’ennemi, mais ils n’envisagent aucunement de fuir. Ils commencent alors à escalader la falaise en s’aidant des mains et des pieds. Arrivés au sommet, Dieu leur donne aussitôt une victoire extraordinaire. Pris par surprise, entièrement désorientés, les Philistins sont complètement anéantis.

Quand nous désirons obéir à Dieu nous pouvons compter sur son secours. Faire sa volonté est très important, mais il est indispensable de rechercher ses directions : il nous montrera clairement comment il veut que nous agissions. David a cherché la pensée de Dieu à deux reprises quand il combattait contre les Philistins dans des circonstances qui paraissaient semblables mais dans lesquelles Dieu lui a dit d’agir d’une manière différente pour remporter la victoire (voir 2 Samuel 5). Paul et ses compagnons se sont laissé conduire par le Saint Esprit (Actes 16. 6-12). Saül est à deux reprises un triste contre-exemple (1 Samuel 13 et 15) : il n’a pas cherché la pensée de Dieu. Laissons-nous guider par le Seigneur dans tout ce que nous faisons, et suivons-le de plus près chaque jour !

E.P. Vedder

×