En considérant les catastrophes qui frappent le monde, séisme à Marrakech, inondations en Lybie avec leurs milliers de victimes, je suis tenté de penser que Dieu est bien cruel : ainsi s’exprimait mon interlocuteur au téléphone.

Mais quel est ce Dieu que nous prétendons mettre en accusation ? Celui qui a créé l’univers aurait-il des comptes à nous rendre ? Nous nous faisons si facilement à l’idée d’un Dieu protecteur nous mettant à l’abri de tous les malheurs. Aussi lorsqu’il ne correspond pas à ce profil, nous l’accusons de ne pas être le Dieu que nous nous étions imaginés.

Beaucoup vivent sans Dieu ; quand ils parlent de lui, c’est pour le rendre responsable de toutes les catastrophes de la terre. Est-ce de la cruauté d’avertir fermement quelqu’un qui s’engage dans un chemin dangereux ? Que penseriez-vous d’un père qui récompenserait son fils chaque fois que celui-ci lui désobéit ou se conduit mal ? Est-ce vraiment Dieu qu’il faut accuser ? Ne serait-ce pas plutôt tous ceux qui lui tournent le dos, ou s’opposent même à lui ?

Les catastrophes qui surviennent contiennent un très sérieux message d’avertissement pour l’humanité tout entière. Or Jésus Christ est venu pour apporter aussi un message – un message de grâce, d’amour et de pardon. Non, Dieu ne désire pas que vous périssiez ! Il vous invite à vous tourner vers lui, en trouvant en Jésus Christ votre Sauveur.

“Dieu parle une fois, et deux fois – et l’on n’y prend pas garde” (Job 33. 14). Si un père a le devoir d’avertir son fils et de lui ordonner ce qui est pour son bien, Dieu ne devrait-il pas agir de même ? Si le fils a la responsabilité d’écouter et d’obéir, n’aurions-nous pas la même responsabilité ? “Dieu… ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent ; parce qu’il a fixé un jour où il doit juger avec justice la terre habitée, par l’Homme qu’il a destiné à cela, ce dont il a donné une preuve certaine à tous, en le ressuscitant d’entre les morts” (Actes 17. 30-31).