Le livre de Malachie est particulièrement sérieux. C’est le dernier appel de Dieu à la conscience et au cœur du peuple d’Israël, au milieu duquel Christ va venir. Le prophète dévoile le terrible état du peuple : il est ingrat, il méprise les droits de Dieu et ose dire : “C’est en vain qu’on sert Dieu” (3. 14). Le jugement atteindra ces hommes méchants (3. 5). Mais, au milieu de ce triste tableau, Dieu montre qu’il y a des cœurs qui lui sont attachés. Malachie présente quelques croyants fidèles ; ils sont humbles et cachés, mais ils vont avoir l’honneur d’accueillir le Fils de Dieu quand il viendra sur la terre. Dieu les appelle ici son “trésor particulier”. Leurs noms sont inscrits dans “un livre de souvenir” (3. 16). Les Évangiles nous en font connaître quelques-uns : Zacharie et Élisabeth, Joseph et Marie, Siméon et Anne.

Aujourd’hui, sommes-nous de ceux qui craignent le Seigneur, qui parlent de lui et attendent son retour ?

Trois points caractérisaient ce petit résidu de Malachie (v. 16), trois points qui nous parlent encore aujourd’hui.

– Ils craignaient l’Éternel : l’homme qui craint l’Éternel est gouverné par le Seigneur, et non par les hommes. Il obéit “à Dieu plutôt qu’aux hommes” (Actes 5. 29). Il ne permet à personne, quel que soit son rang ou son don, de s’interposer entre lui et le Seigneur. En un mot, il donne à Christ sa juste place, la première place, et c’est ce qui est très précieux à Ses yeux.

– Ils ont parlé l’un à l’autre : parce qu’ils étaient dans un bon état moral et spirituel, ils étaient poussés à aller les uns vers les autres. Dans ces “derniers jours” (2 Timothée 3. 1 ; 2 Pierre 3. 3), n’est-ce pas une communion ayant le même caractère qui a tant de valeur aux yeux du Seigneur ?

– Et enfin, la troisième caractéristique de ce petit résidu est qu’ils pensaient à son nom. Ils ne cherchaient pas à magnifier leur propre nom, mais à maintenir l’honneur du Nom de l’Éternel. Avons-nous aussi à cœur le Nom du Seigneur, reconnaissant son autorité sur nous et sur son Assemblée ?

Encourageons-nous dans ces temps difficiles à avoir ces caractères, et un état de cœur qui soit à sa gloire.