Le Seigneur est proche
Au moment de la fête de Pâque, des Grecs sont venus à Jérusalem pour adorer. Ils avaient entendu parler de Jésus et ont exprimé le désir de le voir ; il était entré à Jérusalem assis sur un ânon. Le roi qui devait venir, le Fils de David, se présenterait lui-même au peuple d’Israël en toute humilité (Zacharie 9. 9).
Quand André et Philippe sont venus dire à Jésus que ces Grecs voulaient le voir, il a répondu : “L’heure est venue pour que le Fils de l’homme soit glorifié” (Jean 12. 23). Il parlait ainsi du moment futur où il viendrait, comme Fils de l’homme, régner en justice sur les Juifs et les nations. Tout de suite après avoir parlé de la gloire à venir, Jésus voit la croix devant lui. Il ajoute donc : “En vérité, en vérité, je vous dis : À moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit” (v. 24). Il ne voulait pas être seul, mais il désirait avoir avec lui, dans son royaume, une multitude de rachetés – juifs ou grecs –, enfants de Dieu par la foi. C’est pour cela qu’il a accepté de mourir, pour nous donner une vie nouvelle. Il est ressuscité, et maintenant nous sommes aussi ressuscités avec lui.
Comme croyants, nous partageons la perspective d’être avec Christ quand il viendra régner sur le monde entier. Mais, en attendant, nous vivons dans ce monde qui a crucifié notre Sauveur.