Jacob avait l’assurance que Dieu serait son secours. Il lui avait dit, en effet : “Voici, je suis avec toi ; je te garderai partout où tu iras” (Genèse 28. 15). De même, l’Épître aux Hébreux déploie devant nous la grâce merveilleuse du Souverain Sacrificateur nous soutenant pendant notre voyage dans ce monde. Le Seigneur, au sommet de l’échelle, prend soin de ses enfants faibles et parfois défaillants qui se trouvent au pied. Nous y apprenons que Celui qui a été “élevé plus haut que les cieux” (7. 26), est “toujours vivant”, prêt à secourir tous ceux qui sont en route pour le ciel. C’est vrai, l’homme qui est en bas, devrait toujours vivre pour plaire à Celui qui est au sommet, comme le disait l’apôtre Paul : “Pour moi, vivre, c’est Christ” (Philippiens 1. 21). Mais dans notre marche, il y a beaucoup de défaillances : nous ne vivons pas toujours pour le Seigneur. En revanche, lui ne cesse jamais de vivre pour nous.

Tout au long de l’Épître aux Hébreux, nous découvrons les soins du Seigneur Jésus qui vit constamment pour ceux qui sont au pied de l’échelle. Au chapitre 2, nous apprenons qu’il peut nous aider quand nous sommes éprouvés. Il agit en connaissance de cause, car “il a souffert lui-même, étant tenté” (v. 18). Résister aux tentations entraîne souvent de la souffrance. Quand le Seigneur était éprouvé, il préférait souffrir plutôt que céder. Quand nous sommes tentés, il peut maintenant nous aider à vaincre, à souffrir s’il le faut, plutôt que de succomber et de pécher.

En Hébreux 4. 15, nous apprenons qu’il peut “sympathiser à nos faiblesses”. Il n’est pas insensible à toutes les souffrances de ses rachetés. Il sait que nos corps sont faibles ; il a connu la tentation, mais aussi la fatigue, la faim et la soif.

Enfin, il intercède pour nous parce qu’il connaît parfaitement tous nos besoins. Nous avons ainsi le secours de Celui qui est vivant, et même toujours vivant. Il vit éternellement et peut donc nous “sauver entièrement”, jusqu’à ce que notre voyage sur la terre se termine dans la gloire du ciel. Alors le temps ne sera plus, ce sera l’éternité !