Dans cette dernière méditation de la série Christ, notre Sauveur, nous revenons à “ce qui était dès le commencement” – un sujet que traite Jean plusieurs fois dans ses épîtres (1 Jean 1. 1 ; 2. 7…). La relation entre le Père et le Fils est éternelle. Dans sa prière avant la croix, le Fils dit à son Père : “Tu m’as aimé avant la fondation du monde” (Jean 17. 24). Tenons ferme cette vérité ! Jean pouvait dire : “Nous [les apôtres] avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils” dans ce monde. Quelle merveille de la grâce de Dieu ! Nous en trouvons une image dans l’Ancien Testament : Jacob envoie son fils, Joseph, pour voir si ses frères se portent bien ; ils gardaient leurs troupeaux assez loin de la maison paternelle. “[Jacob] l’envoya ainsi de la vallée d’Hébron” (Genèse 37. 14) ; Hébron signifie communion. C’est de ce village où il vivait avec son père, en communion avec lui, que Joseph a été envoyé vers ses frères.

Dans le ciel, il y avait aussi de toute éternité une communion parfaite entre le Père et le Fils. C’est de là que le Père a envoyé son Fils bien-aimé dans le monde, pour sauver les hommes. Un Sauveur uniquement pour les Juifs ? Non, heureusement, un Sauveur pour le monde entier – un des autres sujets développés dans les écrits de Jean. Par la grâce de Dieu, tout racheté peut dire : c’est pour moi, pour me sauver, que Jésus est venu ! Comme le Père a envoyé le Fils, il envoie maintenant chaque croyant pour être son représentant dans le monde ; quelle grâce merveilleuse (voir Jean 20. 21) ! Bien sûr, aucun de nous n’est envoyé comme sauveur, mais nous pouvons parler de Jésus à ceux qui nous entourent, leur montrer le Sauveur que Dieu a envoyé aux hommes.

Et toi ? As-tu accepté le Seigneur Jésus comme ton Sauveur ? Ce que tu fais de bien et les rites religieux ne peuvent pas te sauver. Il n’y a qu’un Sauveur : Christ, par sa mort sur la croix.

Et nous qui croyons, nous nous réjouissons parce que le Seigneur Jésus veille sur nous tout le long du chemin, jusqu’à la maison. Il nous a sauvés, rachetés du jugement que nos péchés méritaient. Chaque jour, il nous sauve et nous délivre dans les dangers et les tentations. Et, comme nous l’avons déjà vu, il nous introduira bientôt dans sa présence. Ce sera la délivrance finale, le salut de nos corps transformés à sa ressemblance. Alléluia, quel Sauveur merveilleux nous avons !