Comme nous le savons, ce verset d’Ésaïe parle du Seigneur Jésus. Il nous amène à réfléchir sérieusement. Sommes-nous remplis d’émerveillement en pensant à notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ ? L’avons-nous déjà été au moins une fois ?

La reine de Sheba est venue à Jérusalem, elle a entendu les paroles de Salomon et a vu sa gloire : elle a été frappée d’étonnement, il n’y a plus eu “d’esprit en elle” (2 Chroniques 9. 4) ! En faisant allusion à cette scène et en parlant de lui-même, le Seigneur Jésus a dit : “Il y a ici plus que Salomon” (Matthieu 12. 42).

Dans le Cantique des cantiques, “les filles de Jérusalem” demandent à une jeune femme, “la Sulamithe”, ce qui distingue son bien-aimé. Elle dit tout d’abord : “Mon bien-aimé est… un porte-bannière entre dix mille” (5. 10). Ensuite, elle fait un très beau tableau de celui qui lui est cher et elle conclut : “Toute sa personne est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem !” (5. 16). Les images données dans ce passage nous parlent de façon remarquable des beautés de notre Seigneur Jésus. Toutes ces expressions nous font penser à son autorité, son humilité, son œuvre, sa marche, ses paroles pleines de douceur, son regard compatissant, sa force et sa majesté. Pour les croyants, ceux que Jésus aime, c’est une description de ses perfections, un portrait de toutes ses beautés morales.

Les gloires du Seigneur Jésus captivent-elles nos cœurs ? Dans le Cantique des cantiques, le bien-aimé était tout pour la Sulamithe. Pour apprécier toutes les beautés de son “ami”, elle avait besoin d’être avec lui, de le voir et d’apprendre à le connaître chaque jour davantage. Il en est de même pour nous. Le désir de Paul était de “le connaître, lui” (Philippiens 3. 10). Il ne s’agissait pas uniquement d’entendre parler de lui, mais de le connaître personnellement. Nous aussi, nous avons besoin de prendre le temps de contempler sa Personne, son œuvre, ses perfections, sa gloire, tout ce qui le distingue des autres. Fixons les yeux sur le Seigneur Jésus, contemplons-le, considérons-le (Hébreux 12. 2-3). Qu’il soit le sujet de nos méditations ! Il y aura alors un peu du ciel sur la terre.