Le Seigneur est proche
Au début de ce récit, un chef des Juifs s’approche de Jésus : sa fille vient de mourir (v. 18) ! Jésus se lève et va avec lui. En chemin, il rencontre un besoin complètement différent – une femme qui souffre d’une perte de sang depuis douze ans.
Sa première mission était de ramener à la vie la jeune fille morte, mais elle n’est pas accomplie immédiatement : la femme malade est guérie d’abord ! Ces versets sont très intéressants sur le plan prophétique. Les récits de ces deux miracles s’entremêlent. Jésus vient d’abord pour la jeune fille, mais elle n’est pas ressuscitée tout de suite, elle n’est pas la première à recevoir la bénédiction divine. Auparavant, un miracle est opéré en faveur de la femme qui avait une perte de sang. On peut y voir un tableau prophétique des Juifs et des nations. Le Seigneur va redonner la vie à son peuple, Israël, mais, en attendant, il est à la disposition de celui qui s’approche de lui par la foi. Le Seigneur dit à la femme : “Ta foi t’a guérie” (Matthieu 9. 22). En revanche, il touchera simplement la jeune fille pour qu’elle revienne à la vie, image de ce qu’il fera à l’égard de son peuple spirituellement mort.
L’état de la femme nous enseigne un point très important en ce qui nous concerne : par nature, nous avons une maladie incurable. Aucune intervention humaine, aucun règlement (douze est le symbole de la perfection administrative) ne peuvent nous sortir de cette terrible situation. Nous vivons dans le péché, nous sommes donc coupables (la culpabilité est symbolisée par le sang) !