Le Seigneur est proche
Lorsque la Bible dit que nous sommes “agréables” à Dieu, cela ne veut pas simplement dire que nous lui soyons sympathiques. Le mot agréable vient du verbe agréer qui signifie accepter, approuver. Dieu nous a justifiés, mais lui être “agréables” va donc bien au-delà de l’effacement de nos fautes : il trouve même son plaisir en nous ! Et cette approbation n’est possible que parce que nous sommes “dans le Bien-aimé”, c’est-à-dire lavés par le sang de Jésus, dès lors que nous nous reconnaissons pécheurs et que nous croyons en lui.
Nous avons parfois tendance à croire que nous ne pouvons être agréables à Dieu qu’en fonction de notre état du moment. Quand notre moral est au beau fixe et que nous sommes proches de Dieu, il nous semble ressentir plus facilement son amour. Nous nous sentons loin de la terre, près du ciel. Nous en venons parfois presque à penser que nous méritons l’approbation divine… Puis une mauvaise expérience vient décourager notre âme, et brusquement la peur de ne plus être agréables à Dieu nous envahit. Nous regardons notre propre état en nous disant : Il n’y a rien d’agréable en moi – et nous nous jugeons avec nos critères humains.
Mais Dieu ne raisonne pas comme nous. Nos joies les plus fortes ne nous rendent pas meilleurs à ses yeux, pas plus que nos désespoirs les plus profonds ne nous abaissent devant lui. Dieu a “jeté nos péchés derrière son dos” (voir Ésaïe 38. 17) le jour où nous avons décidé de croire en Jésus Christ. Or Dieu ne change pas (Malachie 3. 6) et “Jésus Christ est le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13. 8). Quel que soit notre état, rien ne le fera changer d’avis : nous serons toujours agréables à Dieu grâce à Jésus.
Il y aura toujours un combat contre le péché et la tentation en toi. Mais rappelle-toi que tu es déjà agréé(e) par Dieu parce qu’un autre a vaincu pour toi les puissances du mal (Colossiens 2. 15). Quand le diable t’attaque, aie “bon courage”, il ne peut pas te détruire (Jean 16. 33).