Le Seigneur est proche
Dieu avait dit aux fils d’Israël qu’il les avait choisis pour être son peuple parce qu’il les aimait. Il voulait “un peuple qui lui appartienne en propre, d’entre tous les peuples” (Deutéronome 7. 6).
Dieu avait donné des conducteurs à son peuple : Moïse, Josué et ensuite plusieurs juges jusqu’à Samuel. Celui-ci a été fidèle dans son service et a ramené le peuple à Dieu, après de longues années de déclin et d’infidélité. Pendant toute la vie de Samuel, Dieu a fait sentir sa puissance aux Philistins qui ont dû se soumettre : “la main de l’Éternel fut sur les Philistins” (1 Samuel 7. 13). Mais ce serviteur a commis une grave erreur en établissant ses fils juges sur Israël. Ne ressemblant pas à leur père, ils ont prononcé des jugements injustes. Cette mauvaise conduite servira de prétexte aux anciens d’Israël : ils vont demander un roi pour les gouverner comme les autres nations.
Dieu montre alors à Samuel que les fils d’Israël ont surtout rejeté Son autorité : “C’est moi qu’ils ont rejeté” (1 Samuel 8. 7). Samuel doit les avertir de la part de l’Éternel des conséquences de ce choix : le roi dominera sur eux et ils subiront toutes ses exigences. Malgré cet avertissement, les fils d’Israël continuent à réclamer un roi comme toutes les autres nations. Face à cette insistance, Samuel fait part de leur demande à Dieu qui lui dit de leur donner ce qu’ils demandent. Plus tard, le prophète Osée rapportera cette parole de Dieu : “Je t’ai donné un roi dans ma colère” (Osée 13. 11).
Aujourd’hui, les croyants forment le peuple céleste de Dieu. L’apôtre Paul leur dit : “Cherchez ce qui est en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu” (Colossiens 3. 1). Christ, le chef de l’Église, a donné des dons pour conduire et nourrir son peuple. Et pourtant, tout au long de l’histoire de l’Église, les hommes ont recherché des chefs, des “maîtres” qu’ils ont formés et nommés. En faisant cela, ils ont rejeté le modèle divin révélé dans la Parole de Dieu – une assemblée qui n’est pas dirigée par un responsable, un chef, mais qui n’a qu’un seul “Maître”, le Christ (Matthieu 23. 10), qui se sert de plusieurs serviteurs à qui il donne des dons, ou de plusieurs anciens établis sur une assemblée locale.