Ils me connaîtront tous, du plus petit au plus grand parmi eux.
Hébreux 8. 11
Connaître Dieu signifie avoir une connaissance intime et personnelle de sa Personne. Ce n’est pas quelque chose de théorique ; cela doit être vécu chaque jour et avoir un effet concret dans notre vie.
Tout d’abord, apprendre à connaître Dieu provoque le désir de lui ressembler. Le philosophe français Pascal a dit un jour : Les plus grands besoins de l’homme sont la sécurité et le besoin de sens. – Il a dit aussi : Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que lui ne peut le combler, lui qui s’est fait connaître par Jésus Christ. – Ces besoins ne peuvent pas être satisfaits en dehors d’une relation personnelle avec le Seigneur.
Ensuite, la connaissance de Dieu me révèle la vérité sur moi-même. La Parole de Dieu est un miroir (voir Jacques 1. 23), et quand je m’y regarde, je me vois tel que Dieu me voit. Mais lorsque je détourne les yeux de moi-même et que je les fixe sur le Seigneur tel qu’il est révélé dans les Écritures, je vois plus clairement qui il est, et je me vois moi-même dans cette lumière. C’est l’expérience vécue par Ésaïe : “Je vis le Seigneur assis sur un trône… Des séraphins se tenaient au-dessus de lui… L’un criait à l’autre : Saint, saint, saint, est l’Éternel des armées ; toute la terre est pleine de sa gloire ! … Et je dis : Malheur à moi ! je suis perdu ! car moi, je suis un homme aux lèvres impures” (Ésaïe 6. 1-5). Avant de pouvoir révéler son Dieu aux autres, il devait lui-même contempler sa sainteté et apprendre à quel point il était lui-même impropre à la présence de Dieu.
Enfin, connaître Dieu m’aide à déchiffrer le monde qui m’entoure. C’est ce qui ressort de la vie de Daniel. Il connaissait son Dieu, et c’est pour cela qu’il pouvait expliquer les événements à venir (Daniel 2). Nous voyons la même chose au chapitre 6 de son livre : les ennemis de Daniel savaient qu’ils ne trouveraient rien d’autre à lui reprocher que sa relation avec son Dieu. Daniel connaissait son Dieu et vivait dans sa dépendance. Il craignait l’Éternel, et non les hommes. Puissions-nous lui ressembler davantage !
T. Hadley