Nous aimons tous prendre un bon repas, qu’il s’agisse d’une cuisine familiale traditionnelle, ou d’un repas dans un restaurant. Mais il y a un plaisir alimentaire auquel nous ne pensons pas souvent, c’est le bon vieux sandwich.

L’idée du sandwich m’est venue à l’esprit en lisant l’exposé doctrinal de Paul sur les dons de grâce dans 1 Corinthiens 12 à 14. Le verset d’aujourd’hui est une introduction au chapitre de l’amour. Nous le lisons souvent lors des mariages, mais il ne concerne pas vraiment le mariage. Il est en quelque sorte pris en sandwich entre les deux chapitres qui nous parlent des dons spirituels. Dans les chapitres 12 et 14, Paul parle des différents dons, en mettant l’accent sur l’importance de l’édification lorsque ces dons sont utilisés dans les réunions d’assemblée : ils doivent avoir pour but d’affermir nos frères et sœurs croyants dans les choses de Dieu.

Pourtant, l’apôtre dit qu’il y a “un chemin bien plus excellent”. Certains s’inquiètent parfois de ne pas avoir reçu un don spécial de la part du Seigneur. Ils se plaignent même parfois et disent : Je n’ai aucun don. – Mais Paul dit ici d’une façon pratique : Est-ce que vous savez aimer ? – Puisque l’amour est plus grand que le don, Paul dit que c’est un chemin bien plus excellent. L’amour, c’est en quelque sorte le jambon et le fromage entre les deux tranches de pain des chapitres 12 et 14. C’est ce qui donne sa saveur au sandwich.

Souvenons-nous de ceci : bien sûr, les dons spirituels sont importants, et même nécessaires, mais il n’est pas besoin d’avoir un don particulier pour aimer – aimer les croyants et aimer les pécheurs. Voici le chemin bien plus excellent, celui pour lequel tout croyant est naturellement doué par Dieu, qui nous a aimés le premier (1 Jean 4. 19) et qui verse en nos cœurs son amour (Romains 5. 5) : c’est la capacité à nous tourner vers les autres, et les aimer comme Lui nous a aimés (Jean 13. 34).