Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur.
1 Corinthiens 15. 58
Étudie-toi à te présenter à Dieu : approuvé, ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant justement la parole de la vérité.
2 Timothée 2. 15
Le lecteur chrétien notera tout particulièrement l’expression “l’œuvre du Seigneur”. D’ailleurs, il ne suffit pas de se dire chrétiens pour que notre service corresponde réellement à l’œuvre du Seigneur. C’est loin d’être le cas. En ce qui concerne l’œuvre dans laquelle nous nous engageons, nous désirons que notre conscience soit exercée, et nous sentons profondément combien il est nécessaire de reconnaître l’autorité absolue de Christ dans tout ce que nous entreprenons, travail ou service.
L’ouvrier chrétien ne s’engagera pas dans un travail qui sortirait de ce cadre. Il doit, avant d’entreprendre un service, se poser cette grande question pratique : Peut-on en toute honnêteté appeler ce service l’œuvre du Seigneur ?
Mais la sphère du service est large. Le Seigneur nous donne même le privilège de l’impliquer dans notre activité professionnelle comme dans les activités les plus banales de la vie quotidienne. Nous pouvons même manger et boire en son saint nom et à sa gloire (voir 1 Corinthiens 10. 31). En fait, tout ce que nous faisons est “l’œuvre du Seigneur” si nous l’impliquons dans chacune de nos activités. Paul dit aux esclaves obligés de faire tout ce que leur maître leur commandait : “Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes, sachant que du Seigneur vous recevrez la récompense de l’héritage : c’est le Seigneur Christ que vous servez” (Colossiens 3. 23-24).
d’après C.H. Mackintosh
Tout service fructueux découle de la connaissance de Christ et de l’attachement à sa Personne. Elle a un plus grand prix pour le cœur que ce que l’on fait pour lui.