Le verset ci-dessus nous donne une devise spécialement importante pour l’ouvrier chrétien que chacun, nous sommes appelés à être. Elle présente un précieux équilibre pour le cœur : une stabilité inébranlable associée à une activité incessante. C’est très important.

Certains d’entre nous sont tellement attachés à ce que nous appelons la doctrine qu’ils semblent comme effrayés à l’idée de s’engager dans la mise en pratique d’un service chrétien. À l’opposé, d’autres sont si attachés à ce que nous appelons le service que, pour atteindre le but souhaité et obtenir des résultats, ils n’hésitent pas à dépasser les limites d’une saine doctrine.

Or, la devise présentée ici constitue un remède divin à ces deux extrêmes. Elle fournit une base solide sur laquelle il nous faut nous appuyer avec des intentions résolues et des décisions sans appel.

Nous ne devons pas nous écarter d’un cheveu du chemin étroit de la vérité divine, même si nous sommes tentés de le faire sous le prétexte trompeur d’une expérience attirante. “Écouter (obéir) est meilleur que sacrifice, prêter l’oreille, meilleur que la graisse des béliers” (1 Samuel 15. 22).

Chaque ouvrier peut graver ces paroles solennelles dans son cœur. Elles sont inestimables, alors qu’il y a tellement de tendances à laisser agir notre propre volonté, tellement de façons de servir fantaisistes, tellement de satisfaction de soi, tellement de tendances à faire ce qui est juste à nos propres yeux, tellement d’ignorance pratique de l’autorité suprême des Saintes Écritures. L’ouvrier chrétien doit redoubler de vigilance dans la situation actuelle car malheureusement la Parole de Dieu est ouvertement et délibérément rejetée, parfois même par ceux qui professent qu’elle est la Parole de Dieu. N’oublions pas que c’est bien en elle que nous pouvons trouver les ressources nécessaires !