Le Seigneur est proche
L’Épître à Tite montre que les bonnes œuvres ne sont pas la cause de notre salut, mais qu’elles en sont la conséquence : Dieu nous a sauvés, “non sur la base d’œuvres accomplies en justice que nous, nous aurions faites, mais selon sa propre miséricorde” (3. 5).
Dans l’Écriture, le salut est souvent présenté comme quelque chose d’extérieur à nous-mêmes, par exemple : “Tenez-vous là et voyez la délivrance que l’Éternel opérera pour vous aujourd’hui” (Exode 14. 13). Dans ces versets de Tite un élément complémentaire est donné :
Dans l’Ancien Testament, le jour de la consécration des sacrificateurs, seul Aaron a été oint d’huile ; pour ses fils, c’était une aspersion (Lévitique 8. 12, 30). Aujourd’hui, chaque croyant a été oint du Saint Esprit (voir 2 Corinthiens 1. 21-22) qui a été répandu à la Pentecôte, non pas en faible quantité comme lors d’une aspersion, mais en abondance. C’est une immense bénédiction et une grâce incroyable !
Ce n’est que par Jésus Christ, notre Sauveur, que nous avons l’Esprit Saint. Nous voyons la plénitude du salut qu’il nous a acquis. Nous ne sommes pas seulement sauvés de l’enfer. Une Personne divine, le Saint Esprit, est descendue du ciel pour habiter en nous. L’apprécions-nous à sa juste valeur ? Le laissons-nous agir en nous à la gloire de Dieu ?