Les versets ci-dessus célèbrent la délivrance du résidu (le reste fidèle) d’Israël. L’orgueil de l’homme a été vaincu par le bras étendu de l’Éternel. Le résidu n’avait aucun moyen de défense contre les ennemis puissants qui l’entouraient. La haute muraille avec ses portes et ses barres n’offrait aucune sécurité. Leur délivrance ne venait que de l’Éternel, Yahvéh, le “rocher des siècles”. Le Seigneur lui-même est leur défense et leur lieu fort au jour de la détresse, comme le dit aussi le prophète Nahum : “L’Éternel est bon, un lieu fort au jour de la détresse, et il connaît ceux qui se confient en lui” (Nahum 1. 7). Il ne sera alors plus nécessaire de s’abriter derrière des murs et des portes barricadées, car les portes seront grandes ouvertes pour permettre aux justes d’entrer dans la ville forte, la ville du grand roi. La paix tant désirée depuis des siècles sera alors une réalité.

On applique souvent ces versets d’Ésaïe 26 aux chrétiens, mais cette “paix parfaite” semble pourtant nous échapper. Quelles sont donc les conditions requises pour connaître une telle paix dans le temps actuel ? La réponse se trouve dans ces mêmes versets : l’esprit doit s’appuyer sur le Seigneur. Nous connaissons tous la tendance de nos esprits à vagabonder ; nous ne pouvons donc pas nous y fier. Mais nous pouvons mettre notre confiance dans le Seigneur. Il est le rocher des siècles. Notre confiance et notre assurance doivent être placées dans une personne extérieure à nous-même : notre Seigneur Jésus Christ. Il garde l’esprit de ceux dont le cœur a trouvé en lui un lieu de repos. “Confie-toi de tout ton cœur à l’Éternel, et ne t’appuie pas sur ton intelligence ; dans toutes tes voies connais-le, et il dirigera tes sentiers” (Proverbes 3. 5-6).