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Le Seigneur est proche

La barque était couverte par les vagues ; mais [Jésus] dormait.
Matthieu 8. 24
Dix miracles en Matthieu 8 et 9 (4)
La tempête changée en calme

Il s’agit du quatrième miracle présenté dans cet Évangile. Il montre les disciples dans une situation de danger : ils risquent un naufrage ! En partant, ces pêcheurs expérimentés avaient pris toutes les précautions d’usage : un bon bateau, un bon équipage. Mais une tempête se lève, et voilà : ce sur quoi nous comptons naturellement, que ce soit le bateau ou l’équipage, n’est pas un gage de sécurité.

Craignant que le bateau ne chavire, les disciples s’écrient : “Seigneur, sauve-nous ! nous périssons” (v. 25). Mais ils parlaient à Celui dont il est dit : “Il réprima la mer Rouge” (Psaume 106. 9), “Il arrête la tempête, la changeant en calme” (Psaume 107. 29), et “Tu domines l’orgueil de la mer ; quand ses flots se soulèvent, toi tu les apaises” (Psaume 89. 10). Jésus était l’Éternel. C’est la leçon que les disciples avaient à apprendre. Pour l’apprendre, il fallait nécessairement qu’ils passent par cette tempête.

Jusque-là, ses disciples n’avaient pas vraiment réalisé qu’il était Dieu. Sinon, auraient-ils pu imaginer que le bateau puisse couler ? Alors ils commencent à mieux comprendre à qui ils ont affaire quand ils demandent : “Quel est celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent !” (v. 27).

Nous aussi, chrétiens, nous voyageons avec Jésus dans notre barque. Il est Dieu. Il voit nos tempêtes, mais il les traverse avec nous. Comprenons-nous vraiment à Qui nous avons affaire ? Avons-nous à craindre les naufrages ?

d’après G. Quail
Ainsi, souvent dans la vie,
L’orage assombrit nos cœurs,
Bien que pour nous Jésus prie,
Prêt à calmer nos terreurs.
Comptons mieux sur sa tendresse :
Son cœur ne saurait changer ;
De ses brebis en détresse,
Il est toujours le Berger.

H. Megroz-Cornaz

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