Le Seigneur est proche
Il s’agit du quatrième miracle présenté dans cet Évangile. Il montre les disciples dans une situation de danger : ils risquent un naufrage ! En partant, ces pêcheurs expérimentés avaient pris toutes les précautions d’usage : un bon bateau, un bon équipage. Mais une tempête se lève, et voilà : ce sur quoi nous comptons naturellement, que ce soit le bateau ou l’équipage, n’est pas un gage de sécurité.
Craignant que le bateau ne chavire, les disciples s’écrient : “Seigneur, sauve-nous ! nous périssons” (v. 25). Mais ils parlaient à Celui dont il est dit : “Il réprima la mer Rouge” (Psaume 106. 9), “Il arrête la tempête, la changeant en calme” (Psaume 107. 29), et “Tu domines l’orgueil de la mer ; quand ses flots se soulèvent, toi tu les apaises” (Psaume 89. 10). Jésus était l’Éternel. C’est la leçon que les disciples avaient à apprendre. Pour l’apprendre, il fallait nécessairement qu’ils passent par cette tempête.
Jusque-là, ses disciples n’avaient pas vraiment réalisé qu’il était Dieu. Sinon, auraient-ils pu imaginer que le bateau puisse couler ? Alors ils commencent à mieux comprendre à qui ils ont affaire quand ils demandent : “Quel est celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent !” (v. 27).
Nous aussi, chrétiens, nous voyageons avec Jésus dans notre barque. Il est Dieu.