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Le Seigneur est proche

Jésus vint dans la maison de Pierre ; il vit la belle-mère de Pierre couchée, avec de la fièvre.
Matthieu 8. 14
Dix miracles en Matthieu 8 et 9 (3)
La guérison de la belle-mère de Pierre

Il s’agit ici du troisième d’une série de dix miracles rapportés par Matthieu. Dans le premier, un lépreux avait été guéri (8. 1-4) ; dans le second, le serviteur d’un centurion (8. 5-13). Ici, la belle-mère de Pierre est guérie de sa fièvre pour servir le Seigneur Jésus.

La fièvre est une image de nos indisponibilités naturelles pour le servir : la température du corps est hors de contrôle. Lorsque nous n’avons pas de contrôle sur nos actions, nos motivations, nos paroles ou nos pensées, nous ne pouvons pas être utilisés par le Seigneur.

Ce miracle en faveur de la belle-mère de Pierre nous montre aussi à quel point le Seigneur est plein de compassion. Le lépreux et le centurion étaient venus à lui. Ici, c’est lui qui vient dans la maison. Il vient, il voit, il touche. Il a l’initiative.

Puis, comme le soir approche (8. 16-17), on lui apporte beaucoup d’autres personnes malades et il les guérit toutes, de sorte que la guérison de la belle-mère de Pierre devient en quelque sorte le prototype d’une série de guérisons.

Concernant ces guérisons, Matthieu précise au verset 17 que la prophétie d’Ésaïe s’est accomplie à ce moment-là : “Certainement, lui, a porté nos souffrances et s’est chargé de nos douleurs” (Ésaïe 53. 4). Notons qu’il ne s’agit pas ici de ce qu’il a accompli sur la croix ; il s’agit de sa compassion pendant sa vie de service. Avant de soulager ceux qui souffraient, il a ressenti ce qu’ils ressentaient, ou, comme l’a dit quelqu’un fort joliment : Il a porté dans son esprit ce qu’il a enlevé par sa puissance.

Ces trois premiers miracles de Matthieu 8 nous apprennent que, par nature, nous sommes impurs, indignes, et que le Seigneur ne peut pas nous utiliser. Mais nous apprenons aussi qu’il est puissant et compatissant. Il a le pouvoir de nous guérir de nos “fièvres”.

G. Quail

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