Le Seigneur est proche
Il s’agit ici du troisième d’une série de dix miracles rapportés par Matthieu. Dans le premier, un lépreux avait été guéri (8. 1-4) ; dans le second, le serviteur d’un centurion (8. 5-13). Ici, la belle-mère de Pierre est guérie de sa fièvre pour servir le Seigneur Jésus.
La fièvre est une image de nos indisponibilités naturelles pour le servir : la température du corps est hors de contrôle.
Ce miracle en faveur de la belle-mère de Pierre nous montre aussi à quel point le Seigneur est plein de compassion. Le lépreux et le centurion étaient venus à lui. Ici, c’est lui qui vient dans la maison. Il vient, il voit, il touche. Il a l’initiative.
Puis, comme le soir approche (8. 16-17), on lui apporte beaucoup d’autres personnes malades et il les guérit toutes, de sorte que la guérison de la belle-mère de Pierre devient en quelque sorte le prototype d’une série de guérisons.
Concernant ces guérisons, Matthieu précise au verset 17 que la prophétie d’Ésaïe s’est accomplie à ce moment-là : “Certainement, lui, a porté nos souffrances et s’est chargé de nos douleurs” (Ésaïe 53. 4). Notons qu’il ne s’agit pas ici de ce qu’il a accompli sur la croix ; il s’agit de sa compassion pendant sa vie de service. Avant de soulager ceux qui souffraient, il a ressenti ce qu’ils ressentaient, ou, comme l’a dit quelqu’un fort joliment : Il a porté dans son esprit ce qu’il a enlevé par sa puissance.
Ces trois premiers miracles de Matthieu 8 nous apprennent que, par nature, nous sommes impurs, indignes, et que le Seigneur ne peut pas nous utiliser. Mais nous apprenons aussi qu’il est puissant et compatissant. Il a le pouvoir de nous guérir de nos “fièvres”.