Christ déclare : “J’annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l’assemblée je chanterai tes louanges” (Hébreux 2. 12). Le Sacrificateur, accompagné de la famille sacerdotale qu’il n’a pas honte d’appeler “frères” (v. 11), conduit la louange qui monte vers Dieu. Ce sont les louanges de Christ, comme lorsque David louait par le moyen de la compagnie des Lévites célébrant l’Éternel dans le temple (2 Chroniques 7. 6).

Christ est à la fois l’autel pour offrir la louange, et le sujet de cette louange. L’encens ne doit être offert que sur l’autel d’or, image de Christ. Rien n’est plus doux au cœur de Dieu que le nom de Christ, c’est-à-dire la louange présentant cette bonne odeur à Dieu en vérité – disant ce qu’il a fait et ce qu’il est.

Toute louange est donc offerte “par lui”, par Christ. Nos louanges et nos prières pourraient-elles être en quoi que ce soit acceptables par Dieu, sinon “par Lui” ?

Adorer, ce n’est pas offrir nos sentiments à Dieu, même si nous le faisons dans la joie et la reconnaissance ; c’est offrir Christ lui-même, toute la perfection de sa Personne et de son œuvre accomplie pour la gloire de Dieu.

Nos louanges seraient faibles et froides si Christ n’y ajoutait la saveur de sa propre Personne bénie ; le Souverain Sacrificateur a beaucoup d’encens à offrir avec nos louanges ; et si elles montent vers Dieu, c’est que Christ a été parfaitement accepté par Dieu (voir Apocalypse 8. 3-4).

Combien cela révèle le caractère élevé de toute vraie adoration !