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Le Seigneur est proche

Un centurion vint à lui et le supplia : Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie, souffrant horriblement.
Matthieu 8. 5-6
Dix miracles en Matthieu 8 et 9 (2)
La guérison du serviteur du centurion

Lors de ce miracle, c’est un centurion – un membre de l’armée romaine, un homme des nations – qui occupe le devant de la scène. Il reconnaît qu’il ne mérite rien : “Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit” (v. 8a).

La foi de cet étranger est remarquable. L’homme juif, comme le montre la guérison du lépreux, a besoin d’être touché par le Seigneur (v. 3). Le païen, illustré par le centurion, n’a besoin que de la parole du Seigneur : “Dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri” (v. 8b). Mais la puissance de sa foi va plus loin encore, et nous enseigne une grande leçon au sujet du Seigneur : sa soumission.

Le centurion savait qu’il n’était qu’un rouage dans une grosse machine. Mais parce qu’il était entièrement soumis à cet ordre établi, il avait une certaine autorité. C’est précisément ce qu’il a vu dans le Seigneur Jésus : “Moi aussi je suis un homme placé sous l’autorité d’un autre” (v. 9). Il a discerné que le Seigneur Jésus était soumis à l’autorité de son Dieu et Père.

Étant soumis à l’autorité de Rome, le centurion avait donc lui-même de l’autorité. Le Seigneur Jésus était soumis à la volonté de son Père, il avait donc de l’autorité sur la terre. Il est remarquable que le centurion ait perçu cela ! Le Seigneur lui-même s’en est étonné et a dit : “Je n’ai pas trouvé, même en Israël, une si grande foi” (v. 10).

De la même manière que ses propres hommes étaient sous son autorité, le centurion a saisi par la foi que la maladie était sous l’autorité du Seigneur. “Je dis à l’un : Va, et il va ; à un autre : Viens, et il vient” (v. 9) – par ces mots, il reconnaît que le Seigneur Jésus n’a qu’une parole à prononcer pour exercer son autorité sur la maladie.

Ce miracle nous enseigne que nous sommes indignes et que le Seigneur Jésus a l’autorité, parce qu’il est soumis. Retenons aussi que nous n’avons nous-mêmes de l’autorité que dans la mesure où nous sommes soumis à la volonté et à l’autorité de Dieu.

G. Quail

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