Tout le chapitre 3 d’Ésaïe nous décrit comment l’ordre social voulu de Dieu est bouleversé. Satan s’efforce toujours de détruire ce que Dieu a établi. Ces désordres sont d’autant plus navrants qu’ils se produisent au milieu d’Israël, peuple à qui Dieu a révélé ses pensées et auquel il a donné d’immenses privilèges. Aussi l’atmosphère ambiante est-elle difficile pour le juste qui pourrait facilement être envahi par le découragement. Aujourd’hui aussi, toute personne pieuse souffre en voyant le mal se répandre dans notre société qui a pourtant connu le christianisme et l’a rejeté.

Le verset ci-dessus est la seule phrase positive de tout ce triste chapitre : “Dites au juste que le bien lui arrivera”. Un juste est une personne qui a été rendue juste par l’œuvre du Seigneur Jésus à la croix. Dieu l’encourage par une promesse qui n’est ni détaillée, ni expliquée. Mais les croyants saisissent avec foi les promesses de Dieu, lui faisant totalement confiance pour leur réalisation.

De même, Abram ignorait où il allait, quand il a quitté la Mésopotamie. Il s’est simplement emparé de la promesse que Dieu lui a faite : “Je te bénirai” (Genèse 12. 2). Lui non plus ne savait pas alors, ni où, ni comment la promesse s’accomplirait. Il lui suffisait de savoir que Dieu le savait.

La promesse adressée au juste ne contient aucune incertitude, ni condition. Si sombre que peut paraître l’avenir, Dieu n’est dépassé par rien et reste tout-puissant pour tenir les promesses qu’il a faites aux siens.

La promesse est future ; les croyants aujourd’hui ne sont pas épargnés des problèmes et des épreuves qui atteignent leurs semblables pendant leur vie sur la terre. Si à travers leurs circonstances contraires ils font l’expérience du secours de leur Seigneur, pourtant leur espérance est céleste et liée à Jésus Christ ressuscité.