Extrait d’une lettre.

Je pense que les visites sont une partie importante, sinon la plus importante de l’œuvre. L’apôtre Paul dit : “Je n’ai rien caché de ce qui est profitable, et n’ai ainsi pas manqué de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons”. Dans le jour actuel où il existe un témoignage général assez répandu, quoique faible et mélangé, les visites me semblent prendre plus d’importance qu’elles n’en avaient peut-être au début.

L’horloge sonne les heures et avertit le passant, mais ce sont les rouages à l’intérieur qui font que l’horloge marche bien, qu’elle sonne juste, et que les aiguilles marquent l’heure.

Je crois, cher frère, que visiter devrait être votre véritable travail, et que vous devriez faire le reste, pour ainsi dire, par dessus le marché.

En fait, je ne crois pas que quelqu’un puisse, sans visites, remplir son ministère d’une façon satisfaisante. La manifestation de l’amour, l’emploi et l’application pratique de la doctrine, sont mis en œuvre dans les visites. Le visiteur comprend mieux l’état des âmes. Par l’Esprit il est amené à appliquer la vérité à des besoins qu’il comprend mieux et dans lesquels, par conséquent, il peut mieux entrer.

Je crois que le Saint Esprit, tout en enseignant la vérité, enseigne les âmes et applique la vérité à l’état dans lequel la conscience se trouve, et qu’en même temps cela est bon pour l’âme de celui qui enseigne.

Je redoute personnellement beaucoup un témoignage public et général s’il n’est pas accompagné en même temps de travail intime et personnel.