La liberté et l’amour vont de pair. Il n’y a pas de vraie liberté si elle ne donne pas lieu à une expression spontanée de l’amour. C’est la sphère dans laquelle le chrétien est introduit : il est libéré de l’esclavage du péché, de la Loi, de la propre volonté. Finalement, c’est la liberté d’honorer Dieu. Laisser agir sa volonté propre n’est pas de la liberté, mais de l’esclavage. Bien sûr, le diable cherche à corrompre notre liberté, en faisant de celle-ci une occasion pour laisser libre cours à la chair. L’essence même du christianisme est cette liberté nous amenant à Dieu dans une dépendance complète. Voilà la liberté de l’Esprit. La liberté n’est pas une autorisation à pécher, mais le chemin ouvert pour servir par amour.

“Christ est la fin de la Loi pour justice à quiconque croit” (Romains 10. 4). Le vrai caractère de l’enfant de Dieu est simple et direct. Il n’y a pas de rituel compliqué ni de cérémonies comme dans l’Ancien Testament. En fait, la Loi elle-même est accomplie dans cette seule expression : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même” (Romains 13. 9). C’est là que se rejoignent la liberté et l’amour. L’égoïsme, qui motive l’homme légaliste, est entièrement mis de côté. Plus on est légaliste, plus on ignore l’essence même de la Loi ! Mais la connaissance du Seigneur donne la vraie liberté dans l’amour. Le Seigneur Jésus nous a libérés du poids de la Loi. Il veut nous libérer de tout ce qui nous éloigne de Dieu pour avoir une vraie relation avec lui.

“Or je dis : Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les convoitises de la chair… Mais si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la Loi… Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit” (Galates 5. 16, 18, 25). L’amour du prochain ne doit pas devenir un poids, ou alors on se replace sous une loi. C’est l’amour de Dieu pour les hommes qui les a rendus libres. C’est en vivant dans cet amour de Dieu que nous pourrons être libres et aimer notre prochain.